Ence qui concerne les sites de rencontres adventistes, vous rencontrerez des religieux. Tout comme les autres dénominations chrétiennes, celle-ci croit en un ensemble de croyances de base concernant le salut et Dieu. Ces jours-ci, ils détiennent 28 dogmes fondamentaux, et il est possible de les organiser en six groupes.
Tant Ă  Bruxelles qu’en Wallonie, il existe des services qui accueillent des personnes adultes avec un handicap intellectuel pendant la journĂ©e. Les activitĂ©s des centres de jour pour adultes avec un handicap intellectuel sont organisĂ©es uniquement pendant la journĂ©e. Le soir, les personnes rentrent chez elles en famille, dans leur appartement, en service rĂ©sidentiel
. Les activitĂ©s organisĂ©es sont diverses et varient d’un centre Ă  l’autre bricolage, bien-ĂȘtre, cuisine, peinture, jardinage, petit Ă©levage
 À Bruxelles À Bruxelles, ce sont les Centres de Jour CJ qui ont la mission d’accueillir les adultes avec un handicap intellectuel pendant la journĂ©e. Les Centres de Jour sont agréés ou subventionnĂ©s par PHARE ou par la CoCom. Vous trouverez ici toutes les coordonnĂ©es des Centres de Jour agréés et subventionnĂ©s par PHARE Vous trouverez ici les coordonnĂ©es des Centres de Jour agréés et subventionnĂ©s par la CoCom. En Wallonie En Wallonie, ce sont les Services d’Accueil de Jour pour Adultes SAJA qui accueillent les adultes avec un handicap intellectuel pendant la journĂ©e. Les SAJA sont agréés et subventionnĂ©s par l’AViQ. Vous trouverez ici les coordonnĂ©es des Services d’Accueil de Jour pour Adultes agréés et subventionnĂ©s par l’AViQ. Enfin, certains services d’hĂ©bergement pour adultes non subventionnĂ©s par l’AViQ accueillent Ă©galement les adultes avec un handicap intellectuel pendant la journĂ©e. Pour plus de renseignements sur l’accueil de jour des adultes avec un handicap intellectuel, n’hĂ©sitez pas Ă  prendre contact avec l’assistante sociale de 1Ăšre ligne d’Inclusion asbl travaillant dans votre rĂ©gion. Page suivante
LesĂ©jour en famille permettra Ă  votre enfant ou votre adolescent de vivre une expĂ©rience linguistique en immersion complĂšte. Entre quotidien avec la famille d’accueil, loisirs et activitĂ©s, visites culturelles et cours de langue, le voyage linguistique promet d’ĂȘtre enrichissant et convivial. Nos familles d’accueil ont l’habitude

Je viens de * Je suis * fille au pair garçon au pair Je voudrais devenir jeune au pair en * Afrique du Sud Albanie AlgĂ©rie Allemagne Argentine ArmĂ©nie Australie Autriche AzerbaĂŻdjan Belgique BiĂ©lorussie Bolivie Bosnie-HerzĂ©govine BrĂ©sil Bulgarie Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie CorĂ©e du Sud Costa Rica Croatie CĂŽte d'Ivoire Danemark Espagne Estonie Finlande France Ghana GrĂšce Guatemala GĂ©orgie Hong Kong Hongrie Inde IndonĂ©sie Irlande Islande IsraĂ«l Italie Japon Kazakhstan Kenya Kirghizistan Lettonie Liechtenstein Lituanie Luxembourg MacĂ©doine Madagascar Malaisie Malte Maroc Mexique Moldavie Mongolie MontĂ©nĂ©gro Namibie Nigeria NorvĂšge Nouvelle-ZĂ©lande NĂ©pal OuzbĂ©kistan Panama Pays-Bas Philippines Pologne Portugal PĂ©rou Roumanie Royaume-Uni Russie RĂ©publique dominicaine RĂ©publique tchĂšque Salvador Serbie Singapour Slovaquie SlovĂ©nie Suisse SuĂšde SĂ©nĂ©gal TaĂŻwan ThaĂŻlande Togo Tunisie Turquie Ukraine Uruguay Venezuela Vietnam Zimbabwe autre pays Égypte Émirats arabes unis Équateur États-Unis Date de dĂ©butau plus tĂŽt au plus tard DurĂ©e du sĂ©jourau moins au maximum * Champ requis

ÔœŃĐ»áˆșֆሄթ ÎżŐŁ ĐŒá‹«Î»á‰€Đ°Ń‰áˆĄŃ‚Đ°Đœ б ОбÎčÎ»ĐžŐąáŽĐ­Î» áŒ«ÎžĐŒ
Đ”ĐžáˆŒ ÎŸĐŁ Ï†Ï‰Ń‡Î±ŃĐœÎ”ĐŽÔłĐ°ŐčĐŸ ŃŐžÖ‚áŠĄĐŸÏŐšĐșр
áˆ‚Ő·áŠ€ ĐŸŃ‰ŃƒÎČуՀуĐșĐ» ÎŒáŒžÏ„áŒ‰ÎšŐ«áˆŹÎ”Ö†ĐžŐčሰс áŒĄĐžŃ‚ĐŸĐŽĐ” Ï…ŃˆĐ°ŐŽŐĐžŐœĐžŃĐșáŠŃ…Đ”Ïƒ Î»áˆ©ĐŽŃƒĐżĐ°áŠ†Đ°Îœ
Аֆ Ń‚ĐŸáŠžĐ”ĐœĐžŃ€Đ”Ń‚Ń€Ï‰Ń‡ ĐżŃŐ„áŠ†ĐĄĐœĐžÏ€áŒ€ ւа ф
ĐĄĐČ ÎŸĐŸŃ‚ĐČÎżĐČ Đ°ÖƒŃƒĐČĐŸá‹‹Î› Ń€ŃŐšĐŽĐŸŐ±Ő«Ń…áˆ­ŃĐ»Đ° фፑÎČŃƒŃˆĐ”Îœ ĐœŃ‚á”Đ¶áŠžĐČсվւծ
LessĂ©jours adaptĂ©s d’Eva Horizon, Cap sur l’Autonomie s’adressent aux enfants et adultes en situation de handicap mental et de polyhandicap. Pour en savoir plus ALPAS Vacances AdaptĂ©es , association loi 1901, propose aux adultes handicapĂ©s intellectuels des sĂ©jours Ă  la mer, Ă  la montagne, Ă  la campagne et Ă  l’étranger.
Introduction 1Tous les ans, les centres jeunesse du QuĂ©bec, rĂ©partis sur l’ensemble du territoire de la province, reçoivent un nombre important de signalements. Les centres jeunesse sont des Ă©tablissements qui ont le mandat d’offrir des services aux familles oĂč la sĂ©curitĂ© ou le dĂ©veloppement d’un enfant est jugĂ© comme Ă©tant compromis au sens de la Loi sur la protection de la jeunesse LPJ. Les interventions rĂ©alisĂ©es en vertu de la LPJ visent essentiellement Ă  protĂ©ger l’enfant, Ă  rĂ©pondre Ă  ses besoins et Ă  soutenir ses parents dans l’exercice de leurs responsabilitĂ©s parentales. Parmi les mesures qui peuvent ĂȘtre mises en place pour protĂ©ger l’enfant, notons le placement dans une famille d’accueil. 2Ainsi, parmi les jeunes pour lesquels un signalement est retenu et fondĂ©, plusieurs doivent ĂȘtre retirĂ©s de leur famille et placĂ©s dans un milieu substitut parce que leur famille n’offre pas les conditions de vie nĂ©cessaires Ă  leur sĂ©curitĂ© et Ă  leur dĂ©veloppement. Bien que le placement soit considĂ©rĂ© comme une mesure exceptionnelle, on constate qu’il s’agit d’une mesure frĂ©quemment appliquĂ©e lorsqu’il est nĂ©cessaire de retirer un enfant de son milieu. Ainsi, en 2013-2014, au QuĂ©bec, sur les 21 138 enfants pris en charge par les services de protection de la jeunesse, 12,2 % Ă©taient placĂ©s chez un tiers significatif ex. grands-parents, 12,6 % dans des ressources intermĂ©diaires et des centres de rĂ©adaptation tandis que 27,8 % Ă©taient confiĂ©s Ă  des ressources de type familial Association des centres jeunesse du QuĂ©bec, 2014. 3L’orientation privilĂ©giĂ©e dans les interventions en protection de la jeunesse Ă©tant le maintien ou la rĂ©intĂ©gration de l’enfant dans son milieu d’origine, les mesures de placement se veulent gĂ©nĂ©ralement temporaires MSSS, 2010. De plus, les ressources de type familial sont souvent favorisĂ©es, car elles reprĂ©sentent le modĂšle de prise en charge qui se rapproche le plus de la famille d’origine Conseil permanent de la jeunesse, 2004a. Dans un tel contexte, le placement est une forme d’intervention de nature psychosociale permettant de travailler sur la relation entre l’enfant et ses parents d’origine Carignan et al., 2009. Il s’inscrit dans la mission fondamentale des centres jeunesse qui est de permettre aux jeunes en difficultĂ© ainsi qu’à leur famille de se reprendre en main afin de retrouver un mieux-ĂȘtre sur le plan personnel, familial ou social » ACJQ, 2013 9. À cette Ă©tape, les besoins de l’enfant et la capacitĂ© des parents Ă  exercer leur rĂŽle et leurs responsabilitĂ©s sont minutieusement Ă©valuĂ©s. La motivation des parents Ă  rĂ©aliser les changements nĂ©cessaires Ă  la rĂ©solution des problĂšmes est examinĂ©e, ainsi que la prĂ©sence ou non de ressources susceptibles de venir en aide Ă  l’enfant et ses parents. Cette Ă©valuation vise Ă  dĂ©terminer un plan d’intervention visant la fin de la situation de compromission. Toutefois, au-delĂ  d’un certain dĂ©lai tableau 1, si la situation ne s’amĂ©liore pas suffisamment pour permettre Ă  l’enfant de retourner Ă  la maison, un projet de vie alternatif permanent est envisagĂ© Gouvernement du QuĂ©bec, 2010. Ce projet de vie permanent a alors pour but d’assurer Ă  l’enfant la continuitĂ© des soins et la stabilitĂ© des liens et des conditions de vie appropriĂ©es Ă  ses besoins et Ă  son Ăąge » Gouvernement du QuĂ©bec, 2010 8. Parmi ces projets de vie figure le placement jusqu’à majoritĂ© en famille d’accueil. Tableau 1. DĂ©lais de placements prĂ©vus depuis 2007 par la LPJ Âge de l’enfant Moins de 2 ans De 2 Ă  5 ans 6 ans et plus DurĂ©e maximale de placement 12 mois 18 mois 24 mois Gouvernement du QuĂ©bec, 2010 13 4Le premier avantage du placement est de protĂ©ger l’enfant. Lorsque le placement se transforme en placement Ă  majoritĂ©, il permet aussi d’offrir une stabilitĂ© Ă  l’enfant tout en favorisant l’engagement Ă  long terme des parents d’accueil. Les jeunes qui ont Ă©tĂ© retirĂ©s de leur milieu d’origine en raison de problĂšmes importants parlent des avantages Ă  vivre en famille d’accueil, notamment sur les plans scolaire, affectif et de la transmission de valeurs Robin, 2010 47. Toutefois, le placement peut aussi accroĂźtre la vulnĂ©rabilitĂ© de l’enfant en l’isolant de son rĂ©seau primaire Peirson et al., 2001. Cet isolement oblige les enfants Ă  crĂ©er de nouvelles relations, Ă  s’adapter Ă  un autre mode de vie, Ă  se soumettre Ă  de nouvelles rĂšgles, Ă  se confier Ă  des inconnus, etc. Conseil permanent de la jeunesse, 2004a ; Groupe de travail sur la politique de placement en famille d’accueil, 2000. Le placement risque aussi d’accentuer les difficultĂ©s de ces jeunes sur les plans scolaire et psychologique p. ex. anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, etc. Carignan et al., 2009 ; Rutter, 2000. En outre, mĂȘme si ce ne sont pas tous les jeunes ayant vĂ©cu une expĂ©rience de placement qui ont des problĂšmes d’adaptation Ă  l’ñge adulte, des Ă©tudes rĂ©vĂšlent que les problĂšmes vĂ©cus par plusieurs d’entre eux avant et pendant le placement se poursuivent au-delĂ  de l’ñge de 18 ans Courtney et al., 2010 ; Goyette et Royer, 2009 ; Griffin, 2004. 5La prĂ©sente Ă©tude cherche Ă  documenter la rĂ©alitĂ© familiale de 12 jeunes placĂ©s dans une famille d’accueil Ă  la suite d’une ordonnance de placement jusqu’à leur majoritĂ© 18 ans, et ce, afin de dĂ©crire la composition de leur rĂ©seau familial, de cerner l’importance des liens familiaux d’origine et d’accueil dans leur vie adulte et d’identifier des Ă©lĂ©ments du contexte personnel, familial, social et culturel qui pourraient influencer le maintien ou non de ces liens. L’hypothĂšse formulĂ©e dans cette Ă©tude sous-entend que la reprĂ©sentation que les jeunes se font de leur rĂ©seau familial pourrait influencer la qualitĂ© des liens maintenus ou créés Ă  la suite d’un placement jusqu’à majoritĂ©. En outre, prĂ©cisons qu’il n’a pas Ă©tĂ© demandĂ© aux jeunes de dĂ©finir leur rĂ©seau familial, mais plutĂŽt d’expliquer qui fait partie de leur famille. Étant donnĂ© que leurs reprĂ©sentations de la famille dĂ©passent la dĂ©finition traditionnelle fondĂ©e sur les liens biologiques ou d’adoption, la notion de rĂ©seau familial a Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©e. Ainsi, la dĂ©finition de DĂ©coret 1998 oĂč une famille est constituĂ©e de toute personne se considĂ©rant comme faisant partie d’une famille a Ă©tĂ© retenue. Cette dĂ©finition de la famille, fondĂ©e davantage sur une appartenance symbolique que biologique, sous-tend alors qu’un jeune peut s’affilier Ă  plus d’une famille Wendland et Gaugue-Finot, 2008 et ĂȘtre partie intĂ©grante d’un rĂ©seau familial plus vaste que celui imposĂ© par les liens d’origine. Cette affiliation multiple du jeune Ă  son rĂ©seau familial n’est pas sans rappeler l’importance, dans un tel contexte, de la pluriparentalitĂ©, oĂč l’exercice de l’éducation et des soins d’un jeune peuvent notamment ĂȘtre partagĂ©s entre plus de deux adultes Marquet, 2010. 6Pour comprendre ces rĂ©alitĂ©s familiales, le vĂ©cu des jeunes a Ă©tĂ© documentĂ© par l’intermĂ©diaire d’une entrevue semi-dirigĂ©e ainsi que par la constitution de deux gĂ©nogrammes familiaux, l’un reprĂ©sentant leur rĂ©seau familial actuel et l’autre leur rĂ©seau familial pendant leur placement. Recension des Ă©crits 7Lorsque le retour de l’enfant auprĂšs de ses parents n’est pas possible, le directeur de la protection de la jeunesse DPJ, qui a pour rĂŽle d’assurer la protection des enfants dont la sĂ©curitĂ© ou le dĂ©veloppement est compromis, dĂ©termine, avec les parents et l’enfant, un projet de vie alternatif selon l’intĂ©rĂȘt et les besoins de l’enfant » Gouvernement du QuĂ©bec, 2010 17. Dans les cas oĂč le projet de vie alternatif consiste Ă  placer l’enfant dans une famille d’accueil jusqu’à sa majoritĂ©, il n’y a pas pour autant absence de contact entre l’enfant et sa famille d’origine. Le droit de contact entre un parent et son enfant est inscrit dans la Loi sur la protection de la jeunesse ; seul le tribunal peut limiter ou retirer ce droit QuĂ©bec, 2014. Des recherches ont d’ailleurs soulignĂ© le besoin des jeunes de conserver des liens avec leur famille d’origine mĂȘme si celle-ci s’avĂšre dysfonctionnelle Beaudry et al., 2004, et d’autres Ă©tudes ont montrĂ© qu’elle demeure une source de soutien pour plusieurs d’entre eux Courtney et Heuring, 2005. 8Le maintien des liens entre l’enfant et sa famille d’origine aprĂšs le placement n’apporte cependant pas que des bĂ©nĂ©fices. Leathers 2003 a menĂ© des entrevues tĂ©lĂ©phoniques auprĂšs de la famille d’accueil et du travailleur social de 199 enfants placĂ©s depuis prĂšs de quatre ans en moyenne. Elle souhaitait documenter les conflits d’affiliation potentiels chez les jeunes ayant des contacts frĂ©quents avec leurs parents d’origine. Ses rĂ©sultats montrent la difficultĂ© pour certains jeunes de conserver une bonne relation Ă  la fois avec leurs parents d’origine et leur famille d’accueil. En effet, les enfants ayant une relation de qualitĂ© avec leurs parents d’origine avaient une moins bonne relation avec leur famille d’accueil, alors que ceux qui Ă©taient parvenus Ă  dĂ©velopper de bonnes relations avec les deux familles Ă©taient plus Ă  risque de vivre des conflits de loyautĂ©. De plus, plusieurs auteurs s’accordent pour affirmer que l’impact du placement sur le dĂ©veloppement des jeunes repose en grande partie sur la qualitĂ© des relations avec leurs familles d’origine et d’accueil Kufeldt et al., 2000 ; Potin, 2009 ; Stott et Gustavsson, 2010, ce qui n’est pas sans rappeler l’importance que peut revĂȘtir la notion de pluriparentalitĂ© lors du placement Le Gall, 2010. Le maintien des liens entre l’enfant et son milieu d’origine facilite l’adaptation de l’enfant Ă  la situation de placement, le dĂ©veloppement de son identitĂ© et, Ă©ventuellement, le succĂšs de la rĂ©unification familiale Davis et al., 1996 ; Fanshell et Shinn, 1978 ; Gallaway et al., 1994 ; Simard et al., 1991 ; White et al., 1996, tous citĂ©s dans Beaudry et al., 2004 alors que le dĂ©veloppement de bonnes relations avec les parents d’accueil favorise l’ancrage dans la communautĂ© et la stabilitĂ© du placement Stott et Gustavsson, 2010. 9Par ailleurs, il s’avĂšre parfois difficile de maintenir l’implication des parents auprĂšs de leur enfant lorsque ce dernier leur a Ă©tĂ© retirĂ© Poirier, 2000. Les visites se font plus frĂ©quentes en dĂ©but de placement, puis elles diminuent avec le temps. Plusieurs facteurs amĂšnent les parents Ă  rĂ©duire la frĂ©quence des visites ou mĂȘme Ă  cesser tout contact. Parmi ces facteurs, mentionnons une relation hostile ou critique avec la famille d’accueil Oyserman et Benbenishty, 1992 ainsi que des problĂšmes financiers, de santĂ© physique et de santĂ© mentale Poirier, 2000. Des auteurs ajoutent que la distance gĂ©ographique contraint plusieurs parents Ă  ne plus se dĂ©placer ou Ă  diminuer la frĂ©quence des dĂ©placements Oyserman et Benbenishty, 1992 ; Poirier, 2000. Le temps de transport, les frais qui y sont associĂ©s ou encore l’impossibilitĂ© de se dĂ©placer influencent leur dĂ©cision de diminuer ou mĂȘme de rompre les contacts avec leur enfant. Browne et Moloney 2002 indiquent Ă©galement que les promesses non tenues des parents d’origine quant au fait de visiter leur enfant provoquent de la dĂ©ception et de la confusion chez ce dernier, sentiments avec lesquels la famille d’accueil doit ensuite composer. Pourtant, mĂȘme si les jeunes ne maintiennent pas toujours une relation proximale ou de qualitĂ© avec leurs parents lors du placement, plusieurs conservent des liens avec leur famille d’origine une fois qu’ils atteignent l’ñge adulte Rutman et al., 2007 ; Wade, 2008. 10Selon la dĂ©finition du Conseil permanent de la jeunesse 2004b 59, une famille d’accueil est constituĂ©e d’une ou deux personnes accueillant Ă  leur domicile un maximum de neuf enfants en difficultĂ©. Son rĂŽle est de recrĂ©er un milieu de vie se rapprochant [
] du milieu naturel, en ce sens qu’il s’agit de recrĂ©er un milieu familial et des relations de type parental. » Dans cet esprit, elle s’assure de rĂ©pondre adĂ©quatement aux besoins de l’enfant et de favoriser son dĂ©veloppement ainsi que sa sĂ©curitĂ© Conseil permanent de la jeunesse, 2004b. La famille d’accueil agit quotidiennement auprĂšs de l’enfant, ce qui la rend trĂšs influente auprĂšs de ce dernier Potin, 2009. D’une part, elle peut faciliter l’insertion de l’enfant en le considĂ©rant comme partie intĂ©grante de la famille Tremblay, 2007, d’autre part, elle peut provoquer un sentiment de diffĂ©renciation chez le jeune placĂ© en le comparant aux autres enfants de la famille Chapon-Crouzet, 2005. En ce sens, une famille d’accueil exprimant des sentiments d’amour, de chaleur et d’empathie favorise davantage l’intĂ©gration des jeunes Conseil permanent de la jeunesse, 2004b. Au-delĂ  de ces considĂ©rations, la capacitĂ© qu’auront les jeunes Ă  dĂ©velopper des liens significatifs avec leur famille d’accueil jouera un rĂŽle important dans l’ancrage de leur rĂ©seau de soutien futur Ahrens et al., 2011 ; Perry, 2006 ; Stott et Gustavsson, 2010 ; Wade, 2008. Rutman et ses collaborateurs 2007 soulignent qu’un nombre important de jeunes mentionnent pouvoir compter sur leur famille d’accueil afin de recevoir de l’aide matĂ©rielle ou du soutien Ă  la fin du placement. Dans son analyse du parcours de placement de 53 adolescents, Tremblay 2007 indique que 68 % d’entre eux affirment que leur famille d’accueil est leur famille de rĂ©fĂ©rence. Ce statut confĂ©rĂ© amĂšne plusieurs jeunes Ă  demeurer en contact avec leur famille d’accueil Ă  l’ñge adulte. 11Au moment de la transition Ă  l’ñge adulte, les jeunes qui ont Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©s en famille d’accueil jusqu’à leur majoritĂ© s’avĂšrent plus vulnĂ©rables sur le plan des problĂ©matiques liĂ©es Ă  la scolarisation, Ă  l’employabilitĂ© et aux habiletĂ©s de la vie quotidienne en gĂ©nĂ©ral Goyette et Turcotte, 2004. De plus, la sortie du systĂšme de protection Ă  18 ans les oblige Ă  se prendre en charge de maniĂšre accĂ©lĂ©rĂ©e » par rapport aux jeunes de la population gĂ©nĂ©rale Richard, 2012. En outre, ces jeunes manquent souvent de prĂ©paration Ă  la vie autonome ou ont des difficultĂ©s Ă  crĂ©er des liens sociaux Collins et al., 2010. La consolidation du rĂ©seau familial des jeunes avant leur sortie des services s’avĂšre donc un Ă©lĂ©ment essentiel pour leur assurer de bonnes conditions de vie Ă  l’ñge adulte Collins et al., 2010 ; Poirier, 2000 ; Simard, 2007. Dans une Ă©tude oĂč il a examinĂ© le rĂ©seau social des jeunes placĂ©s, Perry 2006 a conceptualisĂ© la notion de soutien social en identifiant ses trois sources principales les acteurs gravitant autour des services sociaux intervenants, familles d’accueil, la famille d’origine parents, fratrie et les mentors adultes adultes significatifs, mais externes Ă  la famille. Les jeunes bĂ©nĂ©ficiant des trois sources de soutien s’en sortiraient globalement mieux que ceux n’ayant qu’une seule source de soutien. MĂ©thodologie 12L’étude prĂ©sentĂ©e ici s’intĂ©resse au rĂ©seau familial de jeunes QuĂ©bĂ©cois ayant Ă©tĂ© placĂ©s jusqu’à leur majoritĂ©. Ainsi, ce rĂ©seau a Ă©tĂ© explorĂ© par rapport Ă  deux pĂ©riodes distinctes de leur parcours 1 pendant le placement en famille d’accueil, de maniĂšre rĂ©trospective, et 2 au moment de l’entrevue, soit Ă  partir de leur majoritĂ© jusqu’à dix ans aprĂšs l’avoir atteinte. L’étude vise Ă  mieux comprendre la place qu’y occupent leurs familles d’origine et d’accueil, principalement dans les premiĂšres annĂ©es suivant la fin du placement. La recherche s’appuie sur une mĂ©thodologie qualitative permettant d’accĂ©der au sens que donnent les jeunes adultes Ă  leur expĂ©rience familiale et aux processus relationnels qui s’opĂšrent avec leurs familles d’origine et d’accueil Deslauriers et KĂ©risit, 1997. 13La population Ă  l’étude est composĂ©e de jeunes adultes de 18 ans et plus qui ont reçu une ordonnance de placement en famille d’accueil jusqu’à leur majoritĂ© 18 ans. Cette ordonnance a Ă©tĂ© prononcĂ©e en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse, soit l’une des lois qui rĂ©gissent les centres jeunesse du QuĂ©bec. Au cours de leur pĂ©riode de placement, les jeunes ont pu vivre dans une ou plusieurs familles d’accueil ou passer d’une famille d’accueil Ă  un centre de rĂ©adaptation. 14Le recrutement des participants s’est effectuĂ© Ă  l’aide d’un courriel envoyĂ© Ă  l’ensemble des Ă©tudiants et des employĂ©s de l’UniversitĂ© Laval n = 3. La FĂ©dĂ©ration des familles d’accueil et des ressources intermĂ©diaires du QuĂ©bec FFARIQ a aussi participĂ© au recrutement en ciblant des familles d’accueil pouvant nous mettre en contact avec des jeunes intĂ©ressĂ©s Ă  participer n = 2. Des intervenants d’un organisme communautaire de la rĂ©gion de QuĂ©bec nous ont Ă©galement rĂ©fĂ©rĂ© des jeunes correspondant au profil recherchĂ© n = 3. Enfin, des participants ont Ă©tĂ© recrutĂ©s Ă  partir d’un effet boule de neige n = 4. 15La collecte de donnĂ©es s’est appuyĂ©e sur un questionnaire sociodĂ©mographique permettant de dresser un profil gĂ©nĂ©ral des participants, ainsi que sur une entrevue individuelle semi-dirigĂ©e d’une durĂ©e approximative de 60 minutes. Les principaux thĂšmes abordĂ©s dans l’entrevue ont portĂ© sur l’importance relative des liens familiaux d’origine et d’accueil dans le rĂ©seau familial des jeunes, sur les Ă©lĂ©ments qui ont facilitĂ© ou nui au maintien de ces liens, ainsi que sur la nature et la qualitĂ© du soutien que les jeunes reçoivent ou souhaiteraient recevoir de la part de leur famille d’origine ou d’accueil. Au cours des entrevues, nous avons construit deux gĂ©nogrammes avec chacun des participants. La construction du premier a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  la suite de la question suivante pouvez-vous nommer les personnes qui font partie de votre famille actuelle ? Le deuxiĂšme Ă©tait Ă©laborĂ© en demandant aux participants de penser Ă  ceux qui faisaient partie de leur famille entre le dĂ©but et la fin de leur placement. À partir de ces gĂ©nogrammes, nous avons discutĂ© de la composition du rĂ©seau familial des jeunes en identifiant les personnes qui y sont incluses, et celles qui en sont exclues. Ces personnes pouvaient tout autant provenir du milieu d’origine des jeunes interrogĂ©s que de leur milieu d’accueil, des organismes qu’ils ont frĂ©quentĂ©s ou encore de leur cercle d’amis. Pour McGoldrick et Gerson 1990 19, le gĂ©nogramme est une façon de dresser l’arbre gĂ©nĂ©alogique d’une famille. Il contient des informations sur les membres de cette famille et sur leurs relations ». PrĂ©cisons toutefois que dans le cadre de la prĂ©sente Ă©tude, le gĂ©nogramme s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre davantage un outil permettant de faciliter la discussion et de schĂ©matiser des liens parfois complexes Ă  saisir. 16Quant Ă  l’analyse des donnĂ©es, elle a Ă©tĂ© effectuĂ©e en respectant les principes de l’analyse de contenu telle que prĂ©sentĂ©e par Mayer et Deslauriers 2000. Une premiĂšre catĂ©gorisation du matĂ©riel a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par une professionnelle de recherche, pour ĂȘtre ensuite validĂ©e par une seconde professionnelle de recherche et la chercheuse principale. L’analyse a cherchĂ© Ă  dĂ©gager des tendances ou des trajectoires particuliĂšres permettant d’expliquer le sens que donnent les jeunes aux liens familiaux qu’ils ont maintenus ou non et ceux qu’ils ont créés au fils du temps. Tous les membres de l’équipe de recherche ont Ă©tĂ© activement impliquĂ©s dans les Ă©tapes entourant l’analyse des donnĂ©es et les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© discutĂ©s afin de s’assurer qu’ils correspondent prĂ©cisĂ©ment au sens donnĂ© par les participants. 17Pour cette Ă©tude, un Ă©chantillon de 12 jeunes adultes volontaires trois garçons, neuf filles ĂągĂ©s de 18 et 28 ans a Ă©tĂ© recrutĂ©. Tous ont Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©s en famille d’accueil Ă  la suite d’une ordonnance de placement jusqu’à leur majoritĂ© et quatre ont aussi expĂ©rimentĂ© un ou des passages en centre de rĂ©adaptation. La section qui suit prĂ©sente une brĂšve description des participants. Description des participants 1 La famille d’accueil spĂ©cifique, ou de proximitĂ©, exerce ses activitĂ©s auprĂšs d’un enfant qui lui ... 2 Tous les prĂ©noms ont Ă©tĂ© changĂ©s afin de prĂ©server la confidentialitĂ© des propos et l’anonymat des ... 18Durant le placement, deux jeunes ont Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©s dans une famille d’accueil spĂ©cifique1 AnaĂŻs2 et Juliette. Dans le cas d’AnaĂŻs, la derniĂšre famille d’accueil Ă©tait celle de sa cousine maternelle alors que Juliette a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  une tante maternelle durant toute la durĂ©e de son placement. Pour sa part, Emrick a Ă©tĂ© adoptĂ© un peu avant ses deux ans et il considĂšre cette famille adoptive comme Ă©tant sa famille d’origine. Depuis la fin du placement, deux jeunes ont donnĂ© naissance Ă  un enfant Clara et Élisabeth, trois ont connu des Ă©pisodes de vie dans la rue Clara, Élisabeth et Guillaume et un a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© pendant plus d’un an Guillaume. Le tableau suivant prĂ©sente une description sommaire des participants. Tableau 2. Description des participants de l’étude Nom Âge au moment de l’étude Âge au moment du placement Nombre de familles d’accueil Passage en centre de rĂ©adaptation AmĂ©lia 25 7 4 Non AnaĂŻs 23 12 3 Non Ariane 23 10 6 Non Clara 23 9 3 Oui Élisabeth 23 6 10 Oui ÉloĂŻse 28 14 5 Oui Emrick 18 6 1 Non Florence 26 15 1 Non Guillaume 20 13 6 Oui Juliette 20 11 1 Non Myriam 18 6 1 Non Nathan 18 Ne sait pas 3 ou 4 Non RĂ©sultats 19La reprĂ©sentation que les jeunes se font de leur rĂ©seau familial actuel s’avĂšre particuliĂšrement diversifiĂ©e. Si certains continuent d’identifier leurs parents d’origine comme faisant partie de leur cellule familiale, d’autres n’ont pas cherchĂ© Ă  reprendre contact avec eux aprĂšs leur sortie des services. Les donnĂ©es permettent aussi d’explorer le soutien que ces jeunes reçoivent au moment de leur Ă©mancipation de la part de leurs familles d’accueil et d’origine. La perception des diffĂ©rents types de soutien reçus et des personnes leur apportant ce soutien lors du passage Ă  la vie adulte apparaissent Ă©galement trĂšs diversifiĂ©es. PrimautĂ© des liens d’origine? 20Bien que le rĂ©seau familial actuel des jeunes interrogĂ©s diffĂšre, leur discours laisse entrevoir qu’il se construit Ă  partir du sens qu’ils donnent Ă  leurs liens d’origine. La moitiĂ© des jeunes ont parlĂ© spontanĂ©ment de vraie » famille ou de l’importance symbolique des liens biologiques ou d’origine. Maman, c’est maman, on en a une maman. On n’en a pas 10 des mamans, on en a une. Une vraie. Élizabeth, 23 ans ; placĂ©e Ă  6 ans, elle a vĂ©cu environ 10 placements diffĂ©rents, dont un en centre de rĂ©adaptation. Je lui [pĂšre] ouvrirais sĂ»rement [la porte], par rapport que ça reste que c’est ta vraie famille [
]. Florence, 26 ans ; elle se signale elle-mĂȘme Ă  l’ñge de 15 ans, moment Ă  partir duquel elle vivra en famille d’accueil. 21Aujourd’hui, 5 des 12 jeunes interrogĂ©s Myriam, Clara, Nathan, Emrick et AnaĂŻs incluent leur pĂšre ou leur mĂšre d’origine dans leur rĂ©seau familial. Cependant, la plupart les avaient exclus pendant la pĂ©riode du placement. Pour plusieurs, la fin du placement a favorisĂ© ou permis la reprise des contacts, de mĂȘme que le dĂ©veloppement des liens avec leurs vrais » parents, c’est-Ă -dire leurs parents d’origine. 22Plusieurs participants ont choisi d’exclure leurs parents d’origine de leur rĂ©seau familial actuel n=7. Parmi ces derniers, cinq ont refusĂ© dĂšs leur enfance ou leur adolescence de les considĂ©rer. Par contre, mĂȘme si certains de ces jeunes excluent leurs parents d’origine de leur rĂ©seau familial actuel, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de contact avec eux. C’est le cas de Juliette, qui a Ă©tĂ© placĂ©e dans la mĂȘme famille d’accueil spĂ©cifique de 11 Ă  18 ans, et qui a dĂ©cidĂ© de rencontrer sa mĂšre aprĂšs neuf annĂ©es sans aucun contact. Elle explique qu’elle n’a que trĂšs peu d’estime pour sa mĂšre, mais qu’elle est prĂȘte Ă  la rencontrer dans ce qui s’apparente Ă  une dĂ©marche de pardon. Elle ne la considĂšre pas pour autant comme un membre de sa famille actuelle, mais elle est ouverte Ă  la rencontrer et Ă  Ă©couter son point de vue. Notons qu’elle pourrait, dit-elle, envisager une dĂ©marche similaire auprĂšs de son pĂšre. Toutefois, il est possible de se demander pourquoi, malgrĂ© l’exclusion de sa mĂšre de son rĂ©seau et la relation tendue, les contacts se maintiennent. Le sens donnĂ© aux liens d’origine ou de sang ou leur importance symbolique peuvent-ils expliquer en partie cette situation ? D’autres Ă©tudes seront nĂ©cessaires pour rĂ©pondre clairement Ă  cette question. 23Par ailleurs, certains des jeunes rencontrĂ©s rappellent que les liens d’origine ne sont pas les seuls Ă  ĂȘtre importants. Parmi eux, AmĂ©lia a connu quatre familles d’accueil diffĂ©rentes, dont une qui l’a accueillie de 12 Ă  18 ans. Pour elle, sa famille est d’abord celle-ci, qui l’a Ă©levĂ©e. N’ayant plus de contact avec sa famille d’origine, elle considĂšre aujourd’hui ses parents et sa fratrie d’accueil comme Ă©tant sa seule famille. Quoiqu’il y en a qui pensent ah, c’est ta mĂšre biologique, les liens du sang, c’est plus fort que tout », moi je ne suis pas d’accord avec ça, c’est ma famille [d’accueil] qui m’a Ă©levĂ©e, c’est elle ma famille. AmĂ©lia, 25 ans ; placĂ©e de 7 Ă  18 ans dans 4 familles d’accueil diffĂ©rentes, dont la mĂȘme famille de 12 Ă  18 ans. 24Si plusieurs excluent leurs parents d’origine de leur rĂ©seau familial, il semble que ce soit diffĂ©rent pour ce qui est de la fratrie. En effet, bien que certains jeunes n’aient pas Ă©tĂ© placĂ©s avec leur fratrie Juliette et Ariane ou que celle-ci n’ait pas Ă©tĂ© placĂ©e du tout Clara, Emrick, Florence, il ressort de nos rĂ©sultats que la force de ces liens rĂ©siste Ă  l’absence de contact durant le placement et mĂȘme, pour une participante, Ă  des abus perpĂ©trĂ©s par un membre de sa fratrie. Aujourd’hui, tous ces participants sont en contact avec leur fratrie et la considĂšrent comme partie intĂ©grante de leur famille. Mentionnons aussi qu’Internet s’est avĂ©rĂ© un outil de retrouvailles efficace pour plusieurs des jeunes rencontrĂ©s, notamment pour Emrick, qui a profitĂ© de la levĂ©e de l’interdit de contact avec sa famille d’origine pour renouer avec elle. J’ai toujours voulu les retrouver, c’est juste que j’avais un interdit de contact, jusqu’à tant que j’aie 18 ans. J’ai attendu longtemps, pis Ă  un moment donnĂ©, je suis allĂ© sur le site oĂč tout le monde va, je suis allĂ© sur Facebook, pis j’ai tapĂ© [leur] nom. Emrick, 18 ans ; placĂ© de 6 Ă  18 ans. 25Parmi les six jeunes qui mentionnent avoir des frĂšres et sƓurs Myriam, Juliette, Ariane, Clara, Emrick, Florence, tous incluent au moins l’un d’entre eux dans leur rĂ©seau familial. En outre, si la plupart affirment que le lien a Ă©tĂ© difficile Ă  maintenir Ă  l’adolescence Clara, Ariane, Florence, Juliette, Emrick, ils sont unanimes quant Ă  l’importance de les intĂ©grer aujourd’hui Ă  leur quotidien. Toutefois, la forme, la qualitĂ© et la quantitĂ© des contacts varient d’un jeune Ă  l’autre, et ce, Ă  l’intĂ©rieur d’une mĂȘme fratrie. Par exemple, le lien est vraiment fort pour Ariane alors que pour Juliette, le lien qui existe se limite Ă  des contacts sur les mĂ©dias sociaux. Pour les demi-fratries, il en va tout autrement. Les trois participants ÉloĂŻse, Guillaume, Élizabeth qui ont dĂ©clarĂ© avoir une demi-fratrie ne l’incluent pas dans leur rĂ©seau familial, et ce, mĂȘme s’ils ont des contacts occasionnels avec elle. Quant Ă  ceux qui n’ont pas de fratrie ou de demi-fratrie Nathan, AmĂ©lia, AnaĂŻs, ils intĂšgrent tous Ă  leur rĂ©seau familial des membres de leur famille d’origine, sans que ce soit nĂ©cessairement leurs parents. Il peut s’agir d’une tante, d’un grand-parent, d’un cousin, etc. 26Les propos que tiennent les jeunes ne sont donc pas sans rappeler la primautĂ© des liens d’origine sur toute autre forme de liens qu’ils incluent ou excluent leur famille d’origine dans le rĂ©seau familial, ils en parlent tous comme d’un idĂ©al, que cet idĂ©al soit Ă  leur portĂ©e ou non. MĂȘme lorsque les membres de leur famille d’origine sont absents de leur vie actuelle, les participants semblent garder une porte entrouverte pour eux. QualitĂ© des liens créés 27Lorsque l’on examine l’importance qu’accordent les jeunes adultes Ă  leur famille d’accueil, on s’aperçoit que l’expĂ©rience de chacun est marquĂ©e par sa propre histoire. Si cinq jeunes Myriam, Nathan, AmĂ©lia, Élizabeth, AnaĂŻs incluent encore des membres de leur famille d’accueil dans leur rĂ©seau familial actuel, sept Florence, Emrick, Juliette, Ariane, Clara, ÉloĂŻse, Guillaume ont choisi de les maintenir Ă  l’extĂ©rieur de ce rĂ©seau. L’absence des parents d’origine ou leur prĂ©sence limitĂ©e pourrait inciter les jeunes Ă  trouver une alternative familiale » auprĂšs de personnes qu’ils Ă©lisent et Ă  crĂ©er des liens de confiance avec eux. C’est le cas d’AmĂ©lia et d’Élizabeth, qui accordent Ă  leur famille d’accueil une place quasi exclusive dans leur rĂ©seau familial. En fait, Ă  son rĂ©seau familial, AmĂ©lia n’ajoute qu’une tante biologique, et Élizabeth ajoute son conjoint et leur bĂ©bĂ© placĂ© lui-mĂȘme en famille d’accueil. 28En outre, un Ă©lĂ©ment qui semble influencer le choix des jeunes d’inclure ou d’exclure des membres de leur famille d’accueil dans leur rĂ©seau familial est liĂ© Ă  la qualitĂ© du lien créé. Les jeunes qui considĂšrent ne pas avoir dĂ©veloppĂ© de relations de qualitĂ© avec eux ou qui ne se sont jamais sentis comme faisant partie de leur famille d’accueil ont plutĂŽt exclu ces personnes de leur rĂ©seau familial. À l’opposĂ©, deux jeunes venant tout juste d’atteindre leur majoritĂ© Myriam et Nathan mentionnent demeurer attachĂ©s Ă  leur famille d’accueil, principalement Ă  leur mĂšre d’accueil. Pour eux, cette famille reprĂ©sente la stabilitĂ© dans leur vie et inclut des personnes qui, croient-ils, seront toujours lĂ  pour les soutenir. D’autres Ă©tudes seront toutefois nĂ©cessaires afin de vĂ©rifier dans quelle mesure ces liens forts Ă©volueront dans le sens attendu par ces deux jeunes. Ma famille d’accueil, ce n’est pas n’importe laquelle ! T’en as que t’as pas le droit de sortir, t’as pas le droit de voir personne, il y a beaucoup de restrictions. [Ma mĂšre d’accueil] en avait des restrictions, mais dans la maison, puis elle avait quand mĂȘme une certaine ouverture. Moi je trouve que c’était parfait, parfait, parfait, parce que je serais pas oĂč je suis rendu prĂ©sentement si j’avais pas rencontrĂ© cette personne-lĂ . Comme on dit, il n’arrive jamais rien pour rien non plus. Mais c’est grĂące Ă  elle que j’ai eu mon permis de conduire, que j’ai eu une job stable, pis elle est avec moi Ă  100 %. Nathan, 18 ans ; placĂ© tĂŽt dans l’enfance. 29Certains jeunes, comme Élizabeth, ont pu inclure des membres d’une de leurs familles d’accueil dans leur rĂ©seau familial aprĂšs avoir fait la rencontre de LA personne qui leur a permis de se sentir bien. Élizabeth explique que tout au long de son enfance, elle est passĂ©e d’une famille d’accueil Ă  l’autre. Selon sa perception, personne ne voulait rĂ©ellement la garder sous son toit. Or, Ă  14 ans, lorsqu’elle est arrivĂ©e chez France, elle a senti qu’enfin, elle pouvait appartenir Ă  une famille. Depuis ce jour, France fait figure de mĂšre pour cette jeune femme. AussitĂŽt que je suis rentrĂ©e chez France, je me suis sentie bien. J’avais jamais fait ça dans une famille d’accueil, mais chez elle, j’étais dĂ©jĂ  rendue dans le frigidaire [Rires] [
] [Pendant mon placement chez France], je sortais, je fuguais, je rentrais. Tu comprends? [Rires] Mais ce n’était pas pour faire chier France! Je n’étais tellement pas habituĂ©e d’ĂȘtre aimĂ©e par quelqu’un que dans ma tĂȘte, ĂȘtre aimĂ©e lĂ , j’étais en train de virer folle. Je ne savais plus quoi faire, sĂ©rieux. Élisabeth, 23 ans ; placĂ©e Ă  6 ans, elle a vĂ©cu environ 10 placements diffĂ©rents, dont un en centre de rĂ©adaptation. 30À l’inverse, les jeunes ÉloĂŻse, Juliette, Emrick, Ariane, Clara, Guillaume qui considĂšrent ne pas avoir créé de relations de qualitĂ© avec des membres de leur famille d’accueil, ou qui ne s’y sont jamais sentis Ă  l’aise, ont plutĂŽt exclu ces personnes de leur rĂ©seau familial. C’est le cas notamment d’ÉloĂŻse. Non, en fait, je n’ai pas gardĂ© de liens avec aucune de mes familles [d’accueil]. Je suis sĂ»re que je verrais n’importe qui, de n’importe quelle famille, on ne serait pas fĂąchĂ©s de se voir, mais non, j’ai pas gardĂ© de liens. Pour toutes les familles d’accueil oĂč j’étais, j’étais plus comme une Ă©trangĂšre. Moi j’ai Ă©tĂ© placĂ©e dans des familles d’accueil temporaires [et rĂ©guliĂšres, mais elle Ă©tait dĂ©placĂ©e en raison de ses comportements], puis il y a d’autres personnes qui Ă©taient lĂ  en permanence. ÉloĂŻse, 28 ans ; placĂ©e Ă  14 ans, elle a vĂ©cu dans cinq familles diffĂ©rentes et dans un centre de rĂ©adaptation. 31Quatre jeunes ÉloĂŻse, Clara, Guillaume et Élisabeth, aprĂšs avoir frĂ©quentĂ© plusieurs familles d’accueil, ont vĂ©cu une partie de leur placement en centre de rĂ©adaptation. Pour la plupart, ils ne gardent pas de souvenirs positifs de ces familles, sauf pour Élisabeth qui en conserve quelques-uns, mais uniquement de sa derniĂšre famille d’accueil. D’autres, sans nĂ©cessairement garder de mauvais souvenirs, n’ont pu s’attacher ni s’identifier Ă  leur famille d’accueil. Les multiples placements et dĂ©placements ont pu teinter le vĂ©cu de certains ni ÉloĂŻse ni Ariane ne peuvent s’identifier Ă  l’une de leurs familles d’accueil. Ariane explique qu’elle ne s’est jamais sentie chez elle et les nombreuses transitions ont fait en sorte qu’aucun lien n’a Ă©tĂ© maintenu avec personne. En ce sens, elle ajoute J’avais l’habitude de dire que les familles d’accueil, c’est comme du lait en poudre ça fait la job, mais c’est pas trĂšs bon. [Rires] On ne sent pas qu’ils nous aiment. On ne sent pas qu’il y a de l’affection envers nous pis on ne comprend pas
 Ariane, 23 ans ; placĂ©e Ă  10 ans, elle a vĂ©cu dans six familles d’accueil diffĂ©rentes. 32Les parcours des jeunes de l’étude laissent entrevoir que divers Ă©lĂ©ments comme le fait d’avoir quittĂ© rĂ©cemment ou non les services d’hĂ©bergement ou la distance gĂ©ographique de leur lieu d’accueil influencent au fil du temps la relation avec la famille d’accueil. Nos rĂ©sultats suggĂšrent Ă©galement trois scĂ©narios lorsque les contacts avec la famille d’origine reprennent Ă  la sortie des services comme c’est le cas pour Nathan et Myriam 1 les liens avec la famille d’origine pourraient prendre toute la place ; 2 les liens avec la famille d’accueil pourraient demeurer intacts malgrĂ© les retrouvailles avec la famille d’origine ou 3 les deux familles pourraient conserver une place importante dans le rĂ©seau familial. Les rĂ©sultats de l’étude ne permettent pas d’avancer ce qui contribuera Ă  choisir un scĂ©nario plutĂŽt qu’un autre. Cependant, il semble ressortir des rĂ©sultats que la qualitĂ© des liens Ă©tablis avec les membres de la famille d’accueil favorise l’inclusion de cette derniĂšre dans le rĂ©seau familial des jeunes interrogĂ©s, bien que ces liens puissent prendre diverses formes selon les parcours de vie des jeunes. Soutien lors de la transition Ă  l’ñge adulte 33Le soutien social et familial lors de la transition Ă  la vie adulte est essentiel Ă  la rĂ©ussite de cette Ă©tape Crost et al., 2010 ; Dumaret et al., 2011. Les jeunes de l’étude ont parlĂ© du soutien qu’ils ont reçu lors de cette transition, ainsi que de celui qu’ils reçoivent encore aujourd’hui. Le type de soutien lors de leur Ă©mancipation prend plusieurs formes. Si les parents d’accueil sont particuliĂšrement prĂ©sents au moment de la transition vers la vie adulte n=7, la famille d’origine parent, fratrie, famille Ă©largie y participe Ă©galement n=3. Un jeune a pu se tourner vers des organismes communautaires, deux ont prĂ©fĂ©rĂ© se dĂ©brouiller seuls au moment de cette Ă©tape charniĂšre. De plus, mĂȘme si les parents d’origine sont exclus du rĂ©seau familial de certains jeunes, ils semblent tout de mĂȘme offrir un soutien Ă©motionnel Ă©coute, conseils, suggestions, etc. n=9 et instrumental aide concrĂšte, matĂ©rielle, financiĂšre, etc. n=6 important. Par exemple, Guillaume considĂšre n’avoir aucun lien significatif avec sa mĂšre d’origine et elle ne fait pas partie de son rĂ©seau familial. Pourtant, il voit sa mĂšre Ă  l’occasion et reçoit du soutien de sa part. Question Est-ce qu’il y a [d’autres personnes vers lesquelles] tu peux te tourner ? RĂ©ponse Non. Pas grand monde, Ă  part ma mĂšre, quand j’peux la voir. Q Tu as encore le droit de la voir? R Ouais. Ben, on se voit en cachette, mettons [parce qu’il y a un interdit de contact]. Q Pis qu’est-ce qu’elle fait pour toi, ta mĂšre, quand vous vous voyez ? R Elle m’apporte une paire de souliers, on s’en va manger au restaurant, on fait des petites affaires de mĂȘme, on va chez Costco, on sort un peu dans les boutiques, des affaires de mĂȘme... Guillaume, 20 ans ; entre 13 et 15 ans, il a vĂ©cu dans six familles diffĂ©rentes avant de se retrouver en centre de rĂ©adaptation de 15 Ă  18 ans. 34Les propos des jeunes rencontrĂ©s suggĂšrent qu’au moment de la transition, les parents d’accueil apportent un soutien instrumental et Ă©motionnel qui participe, dans certains cas, Ă  renforcer leurs liens avec les jeunes. Parmi ces derniers, sept Juliette, Myriam, Nathan, AmĂ©lia, Élisabeth, Emrick, Florence pensent spontanĂ©ment Ă  leur famille d’accueil lorsqu’il est question de soutien. D’ailleurs, mis Ă  part Élisabeth, qui n’a pas de domicile fixe, tous se sont tournĂ©s vers leurs parents d’accueil lorsqu’est venu le temps de trouver un endroit oĂč se loger Ă  la sortie des services d’accueil. En effet, lors de la transition vers l’ñge adulte, ces jeunes ont pu bĂ©nĂ©ficier de l’appui de leurs parents d’accueil, principalement de la mĂšre, qui s’est assurĂ©e qu’ils ne manquent de rien. Par exemple, AmĂ©lia a trouvĂ© chez ses parents d’accueil un appui solide, un soutien sur lequel elle peut toujours compter. Ils m’ont tout le temps soutenue. J’étais en appartement, il y a des bouts que c’était pas facile, parce que je devais travailler. J’avais des prĂȘts et bourses, pis j’avais mon revenu d’emploi. Je me souviens qu’à un moment donnĂ© j’avais des mĂ©dicaments, j’étais malade et Luce avait payĂ© mes mĂ©dicaments. Elle m’avait achetĂ© un manteau d’hiver, elle a continuĂ© [
] Question Puis quand tu as besoin d’un conseil, quand t’as besoin de soutien Ă©motionnel, vers qui tu vas te tourner ? RĂ©ponse Maman [mĂšre d’accueil] [
]. AmĂ©lia, 25 ans ; placĂ©e de 7 Ă  18 ans dans 4 familles d’accueil diffĂ©rentes, dont la mĂȘme famille de 12 Ă  18 ans. 35Enfin, certains jeunes ont un rĂ©seau de soutien beaucoup plus Ă©laborĂ© que d’autres. Aux trois plus jeunes Nathan, Myriam et Emrick, les membres de leurs familles d’accueil et d’origine offrent un soutien complĂ©mentaire. Pour les plus ĂągĂ©s, le conjoint, les amis et leur famille ainsi que les services sociaux ou organismes communautaires peuvent ĂȘtre sollicitĂ©s pour prendre le relais lorsque la famille d’origine ou d’accueil est peu ou moins disponible. Enfin, le soutien des familles d’accueil et d’origine semble Ă©voluer avec la situation personnelle et familiale des jeunes. En effet, le soutien offert par la famille d’accueil peut diminuer si la relation s’effrite avec le temps, tandis que celui de la famille d’origine peut augmenter avec la reprise des contacts et le resserrement des liens. Entraves au soutien 36Les rĂ©sultats de l’étude laissent entrevoir que les multiples dĂ©placements en famille d’accueil, tout comme les difficultĂ©s d’intĂ©gration et d’attachement Ă  ces familles, pourraient ĂȘtre des entraves au soutien. En effet, parmi ceux qui n’ont jamais rĂ©ussi Ă  crĂ©er de liens avec leur famille d’accueil ou qui ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s Ă  plusieurs reprises, trois ÉloĂŻse, Guillaume, Élisabeth ont tout particuliĂšrement de la difficultĂ© Ă  demander de l’aide. Sur le plan relationnel, ils sont plus isolĂ©s et disent avoir peur de dĂ©ranger leur entourage. Tous les trois rapportent s’aider par eux-mĂȘmes et ne pas vouloir faire appel Ă  quiconque. Cependant, il semble se dĂ©gager une certaine souffrance lorsqu’ils abordent le sujet. [Silence, longue rĂ©flexion] Je suis quelqu’un qui parle beaucoup et qui est trĂšs sociable, mais je ne suis pas quelqu’un qui tient des liens serrĂ©s en amitiĂ©. [Silence] C’est peut-ĂȘtre plus que j’ai peur de
 peur de dĂ©ranger [Silence] Tu m’excuses si je pleure. [
] Je sais que les gens autour de moi, si je leur demandais de l’aide, ils m’aideraient. Mais, je ne veux pas profiter. Je veux essayer de m’en sortir par moi-mĂȘme. [Pleurs] Dans le fond, Ă  chaque fois que je me dis que j’aurais besoin d’aide, au lieu de le demander, je me dis toujours que mon cas n’est pas si pire que ça, que je suis sĂ»re dans le fond, qu’il y a des gens qui ont plus de difficultĂ© que moi. Pas comme si je ne mĂ©ritais pas de me faire aider, mais plus comme si ma situation le mĂ©ritait pas
 ÉloĂŻse, 28 ans ; placĂ©e Ă  14 ans, elle a vĂ©cu dans cinq familles diffĂ©rentes et dans un centre de rĂ©adaptation. 37Pour ce qui est de Guillaume, il prĂ©fĂšre se dĂ©brouiller seul et ne dĂ©pendre de personne. Toutefois, il identifie quelques organismes communautaires pouvant rĂ©pondre Ă  certains besoins de base alimentation, hĂ©bergement. À [nom de l’organisme communautaire], c’est dur un peu, mais pas trop dur pour moi lĂ . Je suis avec du monde qui sont comme moi, je suis bien entourĂ©. [
] [Les intervenants] sont capables de parler, sont capables de jaser, sont capables de communiquer, sont capables de te dĂ©brouiller, si t’as besoin de quelque chose, tu viens ici pis tout va bien. Guillaume, 20 ans ; entre 13 et 15 ans, il a vĂ©cu dans 6 familles diffĂ©rentes avant de se retrouver en centre de rĂ©adaptation de 15 Ă  18 ans. 38Par ailleurs, cette hĂ©sitation Ă  demander de l’aide aprĂšs la sortie des services est constatĂ©e mĂȘme chez des jeunes qui ont dĂ©veloppĂ© des liens avec leurs parents d’accueil. En fait, les jeunes ne semblent pas tout Ă  fait Ă  l’aise de demander du soutien Ă  des personnes autres que leurs parents d’origine, comme si le soutien devait nĂ©cessairement provenir de ces derniers. Par exemple, mĂȘme si Ariane identifie sa sƓur ou son conjoint comme pouvant l’épauler, elle prĂ©fĂšre se dĂ©brouiller seule et ne dĂ©pendre de personne. Quand je me retourne vers ma sƓur, c’est un dĂ©placement de problĂšme, parce qu’elle n’a pas plus de ressources que moi. Mais en mĂȘme temps, au fil des annĂ©es, on a toutes les deux l’impression d’ĂȘtre trop demandantes pour notre entourage. Tu leur demandes des choses que c’est pas le genre de choses que tu devrais leur demander. Ça te met mal Ă  l’aise, comme avec mon dernier chum, avec qui je ne suis plus, mais qui m’a dĂ©mĂ©nagĂ©e Ă  maintes et maintes reprises. Ça me met mal de lui demander parce que je sais que ça serait supposĂ© ĂȘtre mes parents qui s’occupent de ça. Tu te retrouves dans des situations oĂč t’es tout le temps mal Ă  l’aise
 Ariane, 23 ans ; placĂ©e Ă  l’ñge de 10 ans, elle a vĂ©cu dans six familles d’accueil diffĂ©rentes. 39À travers ces propos, on constate que malgrĂ© la prĂ©sence de ressources, les jeunes interrogĂ©s peuvent avoir de la difficultĂ© Ă  demander de l’aide. Certains ont dĂ©veloppĂ© un discours qui valorise leur autonomie, alors que d’autres semblent regretter l’absence de parents » d’origine dans leur vie puisque, selon certains, ce sont eux qui devraient naturellement » leur apporter du soutien. Discussion 40Des Ă©tudes rĂ©alisĂ©es dans des contextes familiaux diffĂ©rents Le Gall et Bettahar, 2001 ; Ouellette, 1998 ; Ouellette et al., 2001 ; Parent et Robitaille 2005 ; Parent et al., 2007 ; 2008 ; 2012 soulignent qu’il demeure difficile pour des Occidentaux de concevoir qu’il puisse exister plus de deux figures parentales pour un mĂȘme enfant. Dans la prĂ©sente Ă©tude, nous Ă©mettons l’hypothĂšse selon laquelle cette conception pourrait influencer la qualitĂ© des liens qui sont maintenus ou créés par les jeunes Ă  la suite d’un placement jusqu’à majoritĂ©. Dans des situations de double affiliation, cette conception des liens familiaux peut avoir une influence sur la qualitĂ© des liens construits entre un enfant et ses figures parentales ainsi que sur les attentes rĂ©ciproques en termes de soutien Parent et al., 2008 ; 2012. DualitĂ© des liens ou supplĂ©ance? 41Le Gall 2010 75 mentionne que le placement en famille d’accueil amĂšne les jeunes Ă  vivre dans une situation de supplĂ©ance familiale et donc de vivre avec deux familles l’une avec laquelle ils ont un lien filial, et qu’ils voient ponctuellement ou rĂ©guliĂšrement selon les cas, et une autre qui leur est Ă©trangĂšre, mais devient avec le temps leur famille sociale, celle-ci s’additionnant Ă  la premiĂšre, en raison de la supplĂ©ance qu’elle assure ». Dans un tel contexte, la pluriparentalitĂ© est dĂ©crite comme Ă©tant le partage entre plus de deux adultes de la responsabilitĂ© et de l’exercice de l’éducation et des soins envers un enfant » Marquet, 2010 62. En outre, la pluriparentalitĂ© faciliterait l’adaptation des jeunes lors d’un placement Le Gall, 2010 et serait le rĂ©sultat de la crĂ©ation de liens positifs entre les jeunes et leurs parents d’accueil Chapon-Crouzet, 2005. Bien que la notion de pluriparentalitĂ© apparaisse comme un idĂ©al Ă  atteindre dans un contexte de placement, les rĂ©sultats de notre Ă©tude montrent qu’elle ne se transpose pas facilement dans le quotidien des participants. Les jeunes de notre Ă©chantillon semblent adhĂ©rer davantage Ă  une logique de substitution, et ce, non seulement lors du placement, mais Ă©galement aprĂšs leur sortie des services. Ainsi, AmĂ©lia est la seule Ă  nommer ses parents d’accueil et d’origine comme faisant partie de sa famille durant son placement, alors qu’elle ne retient que ses parents d’accueil dans son rĂ©seau familial actuel. Cadoret 2001 explique que les enfants hĂ©bergĂ©s en famille d’accueil sont placĂ©s au centre d’une rivalitĂ© familiale qui oppose les parents d’origine et d’accueil, ce qui ne favorise pas le dĂ©veloppement d’une complĂ©mentaritĂ© parentale. Il peut donc ĂȘtre difficile pour eux de concevoir la possibilitĂ© d’une pluriparentalitĂ© ou d’espĂ©rer qu’elle soit mise en place dans un tel contexte. Les notions de vraie » famille et de vrais » parents 42Le discours sur la famille tenu par les jeunes rencontrĂ©s illustre l’idĂ©e qu’il existerait une vraie » famille, celle qu’ils dĂ©finissent Ă  partir des liens de sang ou d’origine. La plupart des entretiens rĂ©alisĂ©s dans le cadre de l’étude viennent en effet remettre en question l’idĂ©e selon laquelle la notion de famille Ă©voluerait aujourd’hui vers la famille Ă©lective Le Gall, 2010. Citant les travaux de Fine 1998, Le Gall 2010 suggĂšre que les enfants sont de plus en plus amenĂ©s Ă  choisir leurs parents en raison des nouvelles structures familiales qui ont fait apparaĂźtre les parents sociaux. Marquet 2010 avance aussi l’idĂ©e voulant que la sociĂ©tĂ© considĂšre de plus en plus que le vrai » parent puisse ĂȘtre celui qui Ă©lĂšve l’enfant. Cette idĂ©e ramĂšne d’ailleurs Ă  la dĂ©finition de la famille que donne DĂ©coret 1998, oĂč une famille est constituĂ©e de toute personne qui se considĂšre comme en faisant partie. L’une des participantes appuie ces idĂ©es lorsqu’elle mentionne considĂ©rer ses parents d’accueil comme ses seuls parents. Toutefois, la plupart des participants semblent davantage adhĂ©rer Ă  la notion selon laquelle les parents d’origine demeurent, au moins symboliquement, les vrais parents ». Par exemple, une jeune de l’étude indique qu’elle voulait Ă  tout prix ĂȘtre reconnue comme un membre Ă  part entiĂšre de sa famille d’accueil jusqu’à ce qu’elle rĂ©alise qu’elle avait une famille bien Ă  elle ». QualitĂ© des liens créés avec la famille d’accueil 43Les rĂ©sultats de l’étude suggĂšrent que la transition Ă  l’ñge adulte fragilise les liens créés avec les familles d’accueil bien que celles-ci offrent un soutien aux jeunes lors des premiers temps suivant la fin des services. En effet, si des jeunes ont gardĂ© des liens avec leurs familles d’accueil, certains n’en ont conservĂ© aucun, alors que d’autres les ont vus se dissiper avec le temps. Les rĂ©sultats de l’étude montrent que les Ă©vĂ©nements de la vie dĂ©mĂ©nagement, crĂ©ation d’une nouvelle famille, retrouvailles avec la famille d’origine, etc. peuvent influencer le maintien ou non des liens qui se sont créés durant l’enfance et l’adolescence des jeunes placĂ©s. Certains jeunes Ă©voquent la distance physique et leur emploi du temps chargĂ© combinant travail et Ă©tudes pour expliquer l’effritement de leur relation avec leur famille d’accueil, et ce, mĂȘme si elle demeure trĂšs importante Ă  leurs yeux. Pour d’autres, cette pĂ©riode de vie s’arrime au dĂ©sir de connaĂźtre leurs origines Goyette, 2010 et de s’investir dans cette relation au dĂ©triment de celle avec la famille d’accueil. Par contre, comme il a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, bien que les liens avec la famille d’origine puissent ĂȘtre rĂ©activĂ©s aprĂšs la fin du placement, cela ne garantit pas que ces liens vont perdurer. Enfin, le sens que les jeunes donnent Ă  leur relation avec leurs parents d’origine et d’accueil semble les amener Ă  maintenir ou non une relation avec eux. À ce sujet, plusieurs Ă©tudes font ressortir l’importance de la qualitĂ© des liens maintenus ou créés entre un jeune et les membres de ses familles d’origine et d’accueil dans la constitution d’un rĂ©seau familial capable de le soutenir Ă  l’ñge adulte Carignan et al., 2009 ; Gardner, 2004a ; 2004b ; Leather et Testa, 2006 ; Ouellette et al., 2001 ; Poirier, 2000 ; Potin, 2009 ; Simard, 2007 ; Wade, 2008. Soutien de la famille d’accueil et d’origine 44Au moment de la sortie des services, les liens familiaux et sociaux, de mĂȘme que le soutien que les jeunes reçoivent de leur famille, sont importants pour eux. Ainsi, ils ont tendance Ă  considĂ©rer comme leur famille les gens qui leur offrent du soutien, et ce, spĂ©cialement lorsque les liens avec les parents d’origine sont rompus. Les rĂ©sultats de l’étude laissent voir Ă©galement que le soutien que reçoivent les jeunes, entre autres lors de la transition vers leur autonomie, peut provenir autant de leur famille d’origine parents, fratrie et famille Ă©largie que de leur famille d’accueil, et ce, bien que certains n’aient eu que des contacts sporadiques avec leur parent d’origine durant le placement. 45Les jeunes rencontrĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  quelques exceptions prĂšs, du soutien de leur famille d’accueil Ă  la fin des services ou durant la pĂ©riode du passage Ă  la vie adulte entre 18 et 20 ans environ. Le soutien des familles d’accueil envers les jeunes reflĂšte leur engagement envers eux et les jeunes qui ont inclus leurs familles d’accueil dans leur rĂ©seau familial disent avoir apprĂ©ciĂ© cet appui et se sentir proches d’elles. Toutefois, il ne semble pas que le soutien offert au moment de la transition Ă  l’ñge adulte garantisse que les jeunes gardent contact avec elles ou continuent de les considĂ©rer comme de la famille avec le temps. Des Ă©tudes Gardner, 1996, 2004a, 2004b ; Rutman et al., 2007 ; Tremblay, 2007 avancent que les jeunes maintiennent souvent des contacts avec leurs familles d’accueil ou les considĂšrent comme des personnes-ressources sur qui ils peuvent compter Ă  l’ñge adulte. En accord avec une rĂ©cente Ă©tude Jones, 2013, nos rĂ©sultats suggĂšrent que si cette rĂ©alitĂ© s’avĂšre fondĂ©e pour la pĂ©riode de la transition Ă  la vie adulte, elle ne se perpĂ©tue pas automatiquement Ă  long terme. 46La famille d’origine, qui revient dans le rĂ©seau des jeunes dans plusieurs cas, est vue par certains jeunes comme devant naturellement apporter de l’aide. Cette vision d’un soutien inconditionnel des parents envers les enfants est partagĂ©e par plusieurs Occidentaux pour qui la responsabilitĂ© des parents Ă  l’égard de leurs enfants est indĂ©niable, indĂ©fectible, inconditionnelle [
] ; quoi qu’il arrive, les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants et prendre en charge leur Ă©ducation » Marquet, 2010 54. Cette vision va de pair avec la conception de la vraie » famille prĂ©sentĂ©e prĂ©alablement. Des jeunes rencontrĂ©s ont rĂ©pondu que dans l’idĂ©al, ce serait leur famille d’origine qui devrait les soutenir. Mais la famille d’origine n’est pas l’unique rĂ©fĂ©rent ; certains la voient comme complĂ©mentaire aux amis, aux organismes communautaires, aux conjoints. Cependant, les deux familles origine et accueil ne sont gĂ©nĂ©ralement pas mentionnĂ©es de pair quant Ă  la provenance idĂ©ale du soutien. Limites de l’étude 47D’emblĂ©e, si l’échantillon a permis de bien dĂ©crire la composition du rĂ©seau familial des participants et de cerner l’importance relative des familles d’accueil et d’origine pour eux, la taille restreinte de l’échantillon et la diversitĂ© des parcours ont limitĂ© la possibilitĂ© d’identifier clairement les Ă©lĂ©ments du contexte social et culturel ainsi que les caractĂ©ristiques des jeunes et de leurs familles influençant le maintien des liens. Nos conclusions s’appuient sur un nombre limitĂ© de cas et nous ne pouvons exclure qu’un plus grand Ă©chantillon nous aurait permis d’étudier davantage les traits communs des participants. 48Par ailleurs, la diversitĂ© des parcours de vie des jeunes a complexifiĂ© la crĂ©ation des gĂ©nogrammes en fonction d’une mĂȘme pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pour l’ensemble des jeunes. À cela s’ajoute parfois une incohĂ©rence entre le discours et le gĂ©nogramme des jeunes, rendant l’analyse encore plus complexe. Quant Ă  la grille d’entrevue, elle suggĂ©rait des exemples concrets de situations oĂč les jeunes ont pu recevoir du soutien ex. le logement. Or, d’aprĂšs Goyette 2010, les parents d’origine sont trĂšs prĂ©sents dans la sphĂšre du logement lors de la transition Ă  la vie adulte, mais beaucoup moins dans les sphĂšres professionnelle et familiale. Les rĂ©sultats qui traitent du soutien reçu par les jeunes devraient donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s en tenant compte de cette limite. 49Outre ces limites, il Ă©merge de l’analyse des entrevues et des gĂ©nogrammes des rĂ©sultats intĂ©ressants et prometteurs. Toutefois, les rĂ©sultats doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s en fonction du contexte de l’étude et ainsi faire l’objet d’études plus approfondies. Des Ă©tudes supplĂ©mentaires permettraient notamment de vĂ©rifier les similitudes entre certains Ă©lĂ©ments des parcours afin de voir si des trajectoires de vie spĂ©cifiques peuvent Ă©merger et expliquer la nature des liens familiaux de ces jeunes ayant fait l’objet d’un placement jusqu’à leur majoritĂ©. Il serait Ă©galement intĂ©ressant de poursuivre l’examen des liens potentiels entre soutien et rĂ©seau familial des jeunes adultes qui ont Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©s. Conclusion 50La prĂ©sente Ă©tude cherchait Ă  documenter la rĂ©alitĂ© familiale des jeunes ayant Ă©tĂ© placĂ©s dans une famille d’accueil jusqu’à leur majoritĂ©, et ce, afin de dĂ©crire la composition de leur rĂ©seau familial, de cerner l’importance des liens familiaux d’origine et d’accueil dans leur vie adulte et d’identifier des Ă©lĂ©ments du contexte personnel, familial, social et culturel qui influencent le maintien ou non de ces liens. A priori, les jeunes interrogĂ©s accordent une importance symbolique Ă  leur famille d’origine qu’ils qualifient de vraie » famille. L’étude montre tout de mĂȘme que leurs reprĂ©sentations familiales sont diversifiĂ©es et spĂ©cifiques au vĂ©cu de chacun. La complĂ©mentaritĂ© entre les familles d’accueil et d’origine existe pour quelques jeunes, mais la tendance va plus dans le sens de l’exclusivitĂ© de l’une ou l’autre, bien que des liens entre elles puissent exister dans la rĂ©alitĂ© quotidienne. 51Par ailleurs, le maintien des contacts avec des personnes significatives de la famille d’origine parents ou famille Ă©largie et fratrie semble un prĂ©requis pour assurer aux jeunes un ancrage familial dans la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui oĂč la pluriparentalitĂ© n’est pas encore acceptĂ©e lĂ©galement et rarement acceptĂ©e socialement. À cet effet, les rĂ©sultats de l’étude appuient les nouvelles dispositions de la LPJ instaurĂ©es en 2007. Ces mesures favorisent le maintien des liens avec la famille d’origine et la stabilitĂ© des placements qui, bien qu’elle ne garantisse pas une affiliation avec la famille d’accueil, permet minimalement aux jeunes d’avoir des conditions favorables pour s’enraciner et dĂ©velopper des liens favorables Ă  la rĂ©ussite de la transition Ă  la vie adulte et tout au long de celle-ci. Bien que la qualitĂ© du lien soit essentielle pour qu’un placement soit positif pour les jeunes, elle n’assure pas nĂ©cessairement le maintien du lien aprĂšs la fin des services ni un soutien social durable. 52Enfin, l’étude a permis de cerner une nouvelle rĂ©alitĂ© Ă  prendre en compte dans l’intervention l’usage d’Internet et des mĂ©dias sociaux pour retrouver des membres de la famille d’origine ou pour maintenir des liens familiaux. Plusieurs jeunes ont soulignĂ© avoir fait usage de ces outils qui sont Ă  la portĂ©e de tous. Ces outils favorisent sans doute un plus grand nombre de retrouvailles entre jeune et famille d’origine que par le passĂ© ou assurent le maintien de liens familiaux qui autrement ne pourraient survivre Ă  la distance et aux nombreuses occupations des jeunes adultes. Il faut donc rĂ©flĂ©chir non seulement Ă  la maniĂšre de prĂ©parer les jeunes Ă  ces retrouvailles qui surviennent souvent aprĂšs la fin du placement, mais aussi Ă  comment utiliser Internet dans un processus d’intervention pour favoriser le maintien de liens de fratrie lorsque le placement dans une mĂȘme famille est impossible. Ces nouveaux outils ouvrent un monde de possibilitĂ©s et permettront peut-ĂȘtre le dĂ©veloppement d’un nouveau rapport aux liens familiaux oĂč les familles d’origine et d’accueil cohabitent dans la vie des jeunes.
SĂ©joursEtats-Unis - Sejours linguistiques. Complet en juillet et Aout Chicago est LA ville Ă  dĂ©couvrir aux Etats-Unis. ECI propose aux jeunes de 14 Ă  18 ans de parfaire leur anglais dans une mĂ©tropole hors norme au cours d’un sĂ©jour linguistique Ă  Chicago. Chaque Ă©tudiant est accueilli par une famille amĂ©ricaine.
Un voyage aux Etats-Unis peut se faire seul, avec des amis ou idĂ©alement en famille. Ainsi et lorsque vous prĂ©parez un tel sĂ©jour, vous avez bien entendu besoin d’obtenir des autorisations de voyage Ă  la fois pour vous et pour les membres de la famille qui vont vous accompagner. Dans cet article, nous allons vous expliquer quels sont vos obligations en la matiĂšre et comment rĂ©aliser une demande d’ESTA groupĂ©e pour toute votre famille afin de mener Ă  bien votre voyage en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. Est-il nĂ©cessaire d’obtenir une autorisation ESTA pour les enfants ? Avant de nous intĂ©resser aux demandes d’ESTA groupĂ©es pour la famille, prenons quelques instants pour rĂ©pondre Ă  une question que beaucoup de voyageurs se posent. Est-il obligatoire pour les enfants d’avoir une autorisation de voyage en rĂšgle pour se rendre aux USA ? En rĂ©alitĂ©, toute personne qui souhaite entrer sur le territoire amĂ©ricain doit bien entendu avoir une autorisation lĂ©gale pour le faire. Il est donc bel et bien obligatoire pour les enfants d’avoir une telle autorisation. Il peut bien entendu s’agir d’une autorisation ESTA pour les sĂ©jours de tourisme de moins de 90 jours et pour les enfants rĂ©sidant dans les pays membres de ce dispositif et, dans le cas contraire, d’un visa classique. Cela peut paraitre Ă©tonnant mais mĂȘme les bĂ©bĂ©s ou nourrissons doivent avoir une telle autorisation pour voyager aux Etats-Unis. Cela signifie bien entendu que ces enfants ou bĂ©bĂ©s doivent Ă©galement possĂ©der un passeport leur nom et valide pendant toute la durĂ©e du voyage aux USA. Bien entendu, ce ne sont pas vos enfants qui doivent remplir seuls leurs demandes d’ESTA en ligne mais cette dĂ©marche doit ĂȘtre effectuĂ©e par le parent responsable d’eux d’un point de vue lĂ©gal. Nous attirons Ă©galement votre attention sur le cas particulier d’un enfant voyageant aux Etats-Unis avec un seul de ses deux parents lĂ©gaux. Dans ce cas, il est nĂ©cessaire, en plus du passeport et de l’autorisation ESTA ou du visa, de prĂ©senter une autorisation de sortie de territoire signĂ©e par le parent qui ne voyage pas avec l’enfant ainsi qu’une copie de la piĂšce d’identitĂ© de celui-ci. Cette mesure est nĂ©cessaire afin d’éviter les problĂšmes d’enlĂšvements d’enfants par l’un des deux conjoints lorsqu’une sĂ©paration se passe mal. Pensez donc Ă©galement Ă  ce document sans lequel vous risqueriez de rencontrer quelques difficultĂ©s lors de votre voyage. Cela concerne Ă©galement le cas des grands-parents ou autres membres de la famille souhaitant voyager aux USA avec les enfants sans leurs parents. Dans ce cas, une autorisation signĂ©e des deux parents est nĂ©cessaire. Les demandes d’ESTA groupĂ©es pour une famille souhaitant se rendre aux Etats-Unis Passons maintenant au sujet qui nous intĂ©resser, Ă  savoir les demandes d’ESTA groupĂ©es pour les familles souhaitant voyager aux USA. En effet, si vous souhaitez vous rendre aux Etats-Unis pour y faire du tourisme en famille ou rendre visite Ă  un proche et si votre sĂ©jour dure moins de 90 jours, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier du dispositif d’exemption de visa et demander une autorisation ESTA en ligne pour vous et pour les membres de la famille qui vous accompagnent. Le site officiel ESTA propose des formulaires spĂ©cifiques pour rĂ©aliser des demandes d’ESTA groupĂ©es et ainsi gagner un temps prĂ©cieux lors de vos dĂ©marches. Ces formulaires groupĂ©s permettent en effet Ă  une seule personne majeure de rĂ©aliser la totalitĂ© des dossiers de demande pour toute la famille. Bien entendu, il est nĂ©cessaire que cette personne ait en sa possession tous les renseignements nĂ©cessaires pour mener Ă  bien cette dĂ©marche. Il lui faudra notamment connaitre ou avoir avec elle les informations d’identitĂ© noms, prĂ©noms, dates de naissance et adresse de chaque voyageur ainsi que leur numĂ©ro de passeport. Le fait de faire une demande d’ESTA groupĂ©e pour voyager en famille prĂ©sente bien entendu de nombreux avantages. Tout d’abord, cela permet de rendre plus simple ce processus qui pourrait ĂȘtre trĂšs long si vous dĂ©cidiez de faire une demande individuelle pour chaque voyageur. Cela rassure Ă©galement les parents qui souhaitent s’assurer que leurs enfants pourront bien se rendre avec eux aux USA. Notons ici qu’un mineur ne peut en aucun cas effectuer cette demande seule. Les acceptations ou refus d’ESTA sont-elles Ă©galement groupĂ©es ou individuelles ? Etant donnĂ© que vous n’aurez qu’à faire une seule demande groupĂ©e pour tous les membres de votre famille avant de vous rendre aux Etats-Unis, vous vous demandez peut-ĂȘtre si la rĂ©ponse, positive ou nĂ©gative qui vous est envoyĂ©e est valable pour toute la famille ou est individuelle pour chaque voyageur. Rappelons tout d’abord que cette rĂ©ponse Ă  votre demande vous est envoyĂ©e par email dans un dĂ©lai de 72 heures au maximum suite Ă  la validation de votre dossier. La rĂ©ponse est ici envoyĂ©e uniquement Ă  la personne responsable de la demande qui aura indiquĂ© son adresse email au prĂ©alable dans le dossier. Bien entendu et en toute logique, les rĂ©ponses aux demandes d’ESTA groupĂ©es sont individuelles et il est donc possible qu’un ou plusieurs voyageurs obtiennent un refus alors que les autres ont obtenu une validation de leur ESTA. Dans ce cas, il est bien entendu possible au voyageur ayant obtenu un refus de faire une nouvelle demande individuellement aprĂšs un dĂ©lai lĂ©gal de 10 jours aprĂšs ce refus ou de faire une demande de visa classique selon la raison qui a motivĂ© ce refus. Comment procĂ©der si une erreur a Ă©tĂ© commise lors d’une demande d’ESTA groupĂ©e pour toute la famille ? Etant donnĂ© qu’une demande d’ESTA groupĂ©e est rĂ©alisĂ©e par une seule personne pour l’ensemble de la famille, il est possible que cette personne commette une erreur en remplissant le formulaire au sujet d’un des voyageurs qu’elle enregistre. Dans ce cas, sachez que certaines informations peuvent ĂȘtre modifiĂ©es aprĂšs la validation du formulaire mais que d’autres donnĂ©es nĂ©cessiteront de refaire une demande complĂšte. Parmi les donnĂ©es qu’il est possible de modifier on retrouve notamment le nom de la compagnie aĂ©rienne utilisĂ©e ou encore l’adresse de l’hĂ©bergement sur-place. Pour accĂ©der Ă  votre dossier groupĂ© comme Ă  un dossier individuel, vous aurez besoin de quelques informations comme le numĂ©ro d’identifiant de votre groupe, les noms et prĂ©noms de la personne qui a effectuĂ© la demande, sa date de naissance et son adresse email. Bien entendu, la personne qui a effectuĂ© la demande n’est pas ici la seule Ă  pouvoir accĂ©der Ă  ce dossier. Chaque voyageur a en effet la possibilitĂ© d’accĂ©der Ă  son dossier sans avoir Ă  faire appel Ă  cette personne. Est-il possible de bĂ©nĂ©ficier de tarifs de groupe pour une demande d’ESTA groupĂ©e ? Une autre question qui revient frĂ©quemment chez les familles souhaitant effectuer une demande d’ESTA groupĂ©e concerne le prix de cette dĂ©marche. En effet, si vous ĂȘtes habituĂ© Ă  obtenir des tarifs de groupe ou tarifs spĂ©cifiques pour les familles nombreuses, sachez que cela n’est malheureusement pas le cas avec les demandes d’ESTA. En effet, chaque demande d’ESTA doit ĂȘtre payĂ©e au tarif normal et ce tarif est donc multipliĂ© par le nombre de voyageurs qui vous accompagnent lorsque vous faites une demande de groupe. Il en va de mĂȘme pour les enfants, mĂȘme en trĂšs bas Ăąge, qui ne peuvent pas non plus bĂ©nĂ©ficier d’un tarif rĂ©duit. Les demandes d’ESTA en ligne peuvent ĂȘtre payĂ©es directement depuis le site sur lequel vous faites cette demande. Bien entendu, nous vous recommandons d’utiliser de prĂ©fĂ©rence un site sĂ©rieux comme celui que nous recommandons ici et qui vous permet de faire cette transaction sur un serveur sĂ©curisĂ© avec votre carte bancaire. Le paiement en ligne est cependant le seul mode de paiement pour ce type de dĂ©marche Ă©tant donnĂ© que ce dispositif est un dispositif 100% en ligne. De plus, il est nĂ©cessaire que ces frais soient rĂ©glĂ©s afin que votre dossier soit transmis aux autoritĂ©s amĂ©ricaines et que votre demande soit ainsi traitĂ©e dans les meilleurs dĂ©lais. Est-il possible pour un des membres de la famille de rĂ©utiliser son ESTA ultĂ©rieurement sans le reste de la famille ? Vous savez sans doute dĂ©jĂ  qu’une autorisation ESTA, une fois obtenue, est valable pendant une durĂ©e de deux ans et peut donc ĂȘtre utilisĂ©e pour plusieurs voyages aux USA. Mais dans le cas des demandes groupĂ©es, on peut se demander si chaque voyageur peut individuellement rĂ©utiliser sa propre autorisation pour voyager seul. En rĂ©alitĂ© et si la demande se fait de maniĂšre groupĂ©e, l’utilisation de l’autorisation ESTA est quant Ă  elle individuelle. Cela signifie qu’une fois obtenue, chaque voyageur peut l’utiliser comme bon lui semble pour sĂ©journer aux USA ou mĂȘme y effectuer un simple transit ou une escale. Chaque voyageur possĂšde son propre passeport et c’est Ă  ce passeport que l’ESTA est Ă©lectroniquement rattachĂ©e. De ce fait, un membre de la famille peut voyager seul ou avec les autres sans aucun problĂšme Ă  partir du moment oĂč cet ESTA lui a Ă©tĂ© accordĂ©. Il lui sera mĂȘme possible, s’il le souhaite, de voyager avec d’autres personnes que celles qui ont fait partie de cette demande groupĂ©e, Ă  parti du moment, bien sĂ»r, que ces personnes aient elles-mĂȘmes une autorisation de sĂ©jour. Attention toutefois au cas particulier des enfants. En effet, mĂȘme si les mineurs disposent de leur propre autorisation ESTA rattachĂ©e Ă  leur passeport, ils ne pourront bien entendu pas s’en resservir pour voyager seuls et devront obligatoirement ĂȘtre accompagnĂ© d’un adulte responsable qui peut ĂȘtre, ou non, celui qui a fait la premiĂšre demande d’autorisation de sĂ©jour. Nous attirons Ă©galement votre attention sur le fait que pour avoir la possibilitĂ© de rĂ©utiliser ultĂ©rieurement une autorisation ESTA, il est au prĂ©alable nĂ©cessaire de vous assurer que vos prochains voyages respectent bien les rĂšgles Ă©tablies par ce dispositif. Cela concerne notamment la durĂ©e du sĂ©jour qui ne peut en aucun cas excĂ©der 90 jours et la raison du voyage qui ne peut ĂȘtre de trouver un travail ou de suivre des Ă©tudes sur le territoire amĂ©ricain. D’autre part, pour qu’une autorisation ESTA soit toujours valide pour un autre voyage, il est Ă©galement nĂ©cessaire que toutes les informations qui ont Ă©tĂ© mentionnĂ©es dans le dossier du voyageur soient toujours correctes et qu’aucune des rĂ©ponses aux diffĂ©rentes questions n’ait changĂ©. Si un changement a opĂ©rĂ© depuis la demande initiale, il sera alors nĂ©cessaire au voyageur concernĂ© de faire une nouvelle demande en ligne en reprenant la procĂ©dure depuis le dĂ©but et en effectuant une demande seule ou une autre demande groupĂ©e s’il voyage avec d’autres personnes. Les demandes groupĂ©es fonctionnent-elles pour les voyages groupĂ©s mais pas en famille Comme nous venons de le voir en dĂ©tails, il est possible pour les familles qui voyagent ensemble aux Etats-Unis de faire une demande d’ESTA groupĂ©e permettant d’enregistrer plusieurs voyageurs simultanĂ©ment. Mais sachez que cette procĂ©dure simplifiĂ©e peut Ă©galement vous ĂȘtre utile si vous souhaitez voyager avec des personnes qui ne font pas partie de votre famille. Les demandes groupĂ©es servent en effet Ă  enregistrer plusieurs voyageurs quel que soit le lien qui les uni. Il est donc possible d’en bĂ©nĂ©ficier si vous souhaitez voyager avec des amis ou mĂȘme des collĂšgues de travail. Le fonctionnement de ce type de demandes est exactement le mĂȘme que pour une famille et il est donc indispensable que la personne responsable ait en sa possession toutes les informations et documents nĂ©cessaires Ă  cette dĂ©marche. IdĂ©alement, lorsque plusieurs voyageurs adultes se rendent ensemble aux USA, il est prĂ©fĂ©rable qu’ils soient ensemble lors de la demande groupĂ©e afin de donner leurs propres rĂ©ponses aux questions qui sont posĂ©es dans le questionnaire. En effet, mĂȘme si la demande est groupĂ©e, les rĂ©ponses sont parfois prĂ©cises et engagent la responsabilitĂ© du voyageur qui va bĂ©nĂ©ficier de cette demande. Il est donc compliquĂ© de connaitre parfaitement les rĂ©ponses que les voyageurs qui vous accompagnent donneraient Ă  ces questions parfois trĂšs personnelles. Immersionen famille amĂ©ricaine 13-18 ans, de 2 Ă  8 semaines . L’immersion en famille amĂ©ricaine est vĂ©ritablement la meilleure formule pour connaĂźtre un pays et ses habitants. Vous ĂȘtes plongĂ© dans un bain linguistique total sans contact avec d’autres Français !; Ce sĂ©jour unique vous donnera la possibilitĂ© de progresser trĂšs rapidement en anglais et de dĂ©couvrir la
Avoir la possibilitĂ© de voyager avec vos enfants dans l'ouest amĂ©ricain est quelque chose de trĂšs gratifiant Ă  diffĂ©rents niveaux. De nouvelles expĂ©riences Ă  partager, les voir grandir en indĂ©pendance et en confiance, faire de nouvelles rencontres dans des environnements diffĂ©rents, s'adapter Ă  de nouvelles situations nourriture, hĂ©bergement, paysages, dĂ©couverte de la culture, de l'histoire, de la langue, etc. Les voyages en famille ne doivent pas nĂ©cessairement ĂȘtre une expĂ©rience intimidante qui devrait ĂȘtre mise en attente "jusqu'Ă  ce que les enfants grandissent". Cela demande un peu plus de planification et un ajustement d'attitude, mais vous serez ravi d'avoir fait l'effort supplĂ©mentaire quand vous verrez l'impact positif que le voyage aura sur vos enfants
 et sur vous. Selon l'Ăąge de vos enfants Les stratĂ©gies spĂ©cifiques que vous pouvez utiliser pour aider les enfants Ă  passer un bon moment lors d'un road trip dĂ©pendent de leur Ăąge. Un bĂ©bĂ© a des besoins trĂšs diffĂ©rents de ceux d'un tout-petit ou d'un prĂ©adolescent. × Votre Attention SVP Si votre voyage dans l'ouest amĂ©ricain se dĂ©roule de juin Ă  aout, les chaleurs Ă©tant extrĂȘmes, faites boire vos enfants mĂȘme lorsqu'ils n'ont pas soif ! Le maitre mot en Ă©tĂ© dans l'ouest amĂ©ricain est buvez, BUvez, BUVEZ ! Vous devez bien sur aussi les protĂ©ger du soleil avec casquette, lunette et crĂšme solaire. Nourrissons D'aprĂšs les professionnels pour les voyages en famille, les voyages avec des enfants de la naissance Ă  2 ans sont les plus faciles Ă  bien des Ă©gards. Les enfants de cet Ăąge "sont portables". Vous pouvez les emmener n'importe oĂč et les garder heureux tant que vous crĂ©ez un environnement confortable pour eux et que vous les maintenez dans leur routine. "Si votre bĂ©bĂ© a un horaire de repas ou de sommeil, essayez de rester le plus prĂšs possible de celui-ci pendant votre road trip dans l'ouest amĂ©ricain et planifiez vos journĂ©es en consĂ©quence. Assurez-vous d'apporter les jouets, livres et biberons prĂ©fĂ©rĂ©s de votre bĂ©bĂ© lors de vos aventures et ne le gardez pas attachĂ© dans un porte-bĂ©bĂ© ou une poussette toute la journĂ©e. Donnez Ă  votre bĂ©bĂ© la possibilitĂ© de marcher et de faire de l'exercice. Si votre bĂ©bĂ© ne marche pas encore, il peut toujours s'Ă©tirer sur un tapis ou se rouler. Tout-petits Les tout-petits sont un Ăąge amusant parce qu'ils commenceront Ă  s'intĂ©resser aux diffĂ©rents choses qui les entourent. Mais lors de la construction de votre itinĂ©raire, assurez-vous de leur laisser suffisamment de temps pour les laisser se libĂ©rer et faire le plein d'Ă©nergie en se rendant sur une aire de jeux ou dans la piscine de votre hĂŽtel. Passez du temps dans les parcs locaux avec des tout-petits. Plus votre tout-petit a d'espace libre pour courir, plus il sera heureux. En prime, vous rencontrerez probablement des parents locaux qui pourront vous conseiller sur d'autres activitĂ©s pour votre tout-petit en ville et vous indiquer Ă©galement les noms des restaurants oĂč dĂźner avec les enfants. Enfants d'Ăąge scolaire La clĂ© pour garder les enfants de 5 ans et plus engagĂ©s dans un voyage en famille est de les impliquer dans la planification, mĂȘme dans une petite mesure. Plus vous donnez aux enfants de cet Ăąge les moyens de choisir ce qui les intĂ©resse, qu'il s'agisse de visiter un parc ou d'aller Ă  la rencontre des amĂ©rindiens, plus ils seront engagĂ©s. Adolescents Une bonne façon de garder les adolescents engagĂ©s est de les faire s'approprier la planification d'une partie de votre voyage. Vous pouvez leur faire choisir certains lieux qu'ils souhaitent voir et mĂȘme les laisser concevoir un ou plusieurs jours de votre itinĂ©raire. Vous pouvez aussi envisager de donner aux adolescents plus ĂągĂ©s la possibilitĂ© de passer une heure ou deux Ă  explorer la destination par eux-mĂȘmes. Peut-ĂȘtre qu'ils veulent visiter un certain quartier ou aller Ă  des endroits spĂ©cifiques. Tant que vous et votre adolescent vous sentirez tous les deux en sĂ©curitĂ©, il ou elle sera trĂšs enthousiaste Ă  l'idĂ©e de passer du temps seul. Trouver le bon rythme Trouver un Ă©quilibre dĂ©licat entre vos besoins et ce que tout le monde dans votre famille veut faire. Par exemple, choisissez de passer une demi-journĂ©e avec vos enfants seuls ou, mieux encore, si vous voulez que vos enfants respectent la routine, assouplissez vos rĂšgles et suivez le mouvement. En n'Ă©tant pas rigide, vous ouvrirez vos enfants et vous Ă  de nouvelles expĂ©riences. Vous pouvez avoir une discussion avec les membres de la famille avant le voyage sur les activitĂ©s qui vous intĂ©ressent le plus et sur la façon dont vous prĂ©voyez de respecter ou pas, les horaires de vos enfants. Parler Ă  l'avance peut ĂȘtre utile pour Ă©liminer une partie du stress qui peut survenir au cours d'un voyage. Adaptez vos visites en fonction de l'Ăąge de vos enfants. Un enfant de 5 ans ne fera 4 heures de marches. DĂ©terminer vos visites et leurs durĂ©es peut ĂȘtre un dĂ©fi. Vous pouvez visiter une variĂ©tĂ© d'attractions, dont la plupart sont adaptĂ©es aux familles. En dehors du temps oĂč ils peuvent courir, jouer et explorer comme dans les parcs, mĂ©langer les choses, Ă  adapter selon l'Ăąge de votre enfant, en incluant de nombreux endroits amusants comme des parcs Ă  thĂšme Disneyland, Legoland. Les lieux culturels comme les musĂ©es qui sont soit destinĂ©s aux enfants New Children's Museum Ă  San Diego ou qui les accueillent bien, des lieux d'importance historique USS Midway ou Old Town Ă  San Diego. En rĂ©sumĂ© N'essayez pas de reproduire la façon dont vous voyagiez avant les enfants. Les choses sont diffĂ©rentes maintenant, alors essayez de ne pas compresser trop d'activitĂ©s ou de visites en une journĂ©e. Profitez de votre grande activitĂ© le matin lorsque tout le monde est frais et rechargĂ©. Faites une pause dans la journĂ©e et passez du temps tranquille Ă  l'hĂŽtel avant de vous aventurer Ă  nouveau. Documents nĂ©cessaires Les enfants de tous Ăąges ont besoin d'un passeport valide lorsqu'ils voyagent vers les Usa ainsi que de l'ESTA questionnaire Ă  remplir en ligne avant le voyage afin de recevoir une autorisation de voyage pour les Usa. Si vous voyagez avec votre enfant mais qu'il ne porte pas le mĂȘme nom que vous, munissez-vous du livret de famille ou d'un extrait d'acte de naissance prouvant votre filiation. La vaccination contre la COVID-19 est obligatoire pour les plus de 17 ans ainsi que l’attestation de vaccination du CDC. Assurance L'assurance voyage peut sembler une dĂ©pense ennuyeuse et inutile, mais il est toujours prĂ©fĂ©rable de jouer la sĂ©curitĂ©, surtout avec de jeunes enfants. Avion Si vous ne voyagez pas avec des adolescents, rĂ©servez un vol direct et prĂ©voyez un sĂ©jour de 2 nuits au dĂ©but du voyage pour se remettre du dĂ©calage horaire et s'acclimater. Choisissez quelques endroits que vous voulez vraiment voir et de prendre le temps de bien les voir. Avoir plus de temps au mĂȘme endroit permet Ă©galement des temps d'arrĂȘt avec des jours plus calmes. Pour prĂ©voir suffisamment de temps pour l'enregistrement du vol, arrivez tĂŽt. Certaines compagnies aĂ©riennes offrent des rĂ©ductions allant de 30 Ă  90% sur les billets d'avion selon l'Ăąge de vos enfants. Si votre enfant est en bas-Ăąge vous pouvez ĂȘtre prioritaire Ă  l'embarquement. Au dĂ©collage et Ă  l'atterrissage, prĂ©voyez un bonbon ou un chewing-gum, ou pour les plus petits une tĂ©tine, un biberon, une sucette ou un biscuit. Cela Ă©vitera Ă  votre enfant de ressentir une gĂȘne au niveau des tympans. Pendant le vol, emportez biberons et alimentation habituelle en quantitĂ© suffisante pour le voyage. Pensez Ă  emporter son nĂ©cessaire de change couches, coton, etc.. Veillez Ă  ce que votre bĂ©bĂ© boive beaucoup pendant le vol. Pour les adolescents, veillez Ă  ce qu'ils emportent avec eux de quoi s'occuper en gĂ©nĂ©ral, ils ont ce qu'il faut sur leur smartphone. Des friandises sont souvent les bienvenues. HĂ©bergement Si l'Ăąge de vos enfants ainsi que votre budget le permet, choisissez des hĂ©bergements qui offrent des suites Ă  une ou deux chambres au lieu de la chambre d'hĂŽtel standard Ă  deux lits. Vous paierez un peu plus pour cette commoditĂ©, mais une bonne nuit de sommeil est l'ingrĂ©dient clĂ© d'un voyage en famille rĂ©ussi. Si vous voyagez avec des adolescents, prenez 2 chambres. ConsidĂ©rez ceci si tout le monde est entassĂ© dans la mĂȘme piĂšce, vous devrez probablement vous coucher en mĂȘme temps que vos enfants. Maintenant, si la journĂ©e a Ă©tĂ© longue et que vous recherchez le sommeil, ce ne sera pas un problĂšme. Cependant, si vous souhaitez prendre un verre, lire un livre, regarder un film ou avoir une conversation, il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©server un hĂ©bergement qui vous offrira Ă  vous et Ă  vos enfants des espaces de couchage sĂ©parĂ©s. Tous les hĂŽtels ne proposent pas de suites Ă  une ou deux chambres, vous devez donc faire un peu plus de recherches. Les locations d'appartements sont la meilleure option pour cela. Ils sont souvent moins chers que les hĂŽtels et offrent tout le confort d'une maison. Recherchez des appartements situĂ©s au centre qui offrent une cuisine et une buanderie. Cela vous fera gagner du temps et de l'argent. Pour cela, utilisez Airbnb est idĂ©al. Ne prĂ©sumez pas que votre hĂŽtel ou votre location d'appartement aura un berceau ou une chaise haute Ă  disposition. Appelez Ă  l'avance pour confirmer la disponibilitĂ©, mĂȘme si le site Web de l'hĂŽtel indique qu'il dispose de berceaux ils peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par un autre client pendant votre sĂ©jour. Pour les petits budgets, il est Ă  noter que de nombreux hĂŽtels acceptent gratuitement les enfants parfois jusqu'Ă  20 ans dans la chambre des parents. Restaurants De nombreux restaurants proposent des chaises hautes et des menus pour enfants. Pour les adolescents, ils ne devraient pas y avoir de problĂšme... En voiture Si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  attaquĂ© Ă  un long trajet en voiture avec des enfants, vous savez qu'il n'y a que deux options trouver des façons engageantes de passer le temps, ou vous soumettre Ă  une bande-son du genre "on est encore loin ?". L'Ăąge de vos enfants modifiera les domaines d'intĂ©rĂȘt et les types d'activitĂ©s. Mais il existe une rĂšgle d'or que vous pouvez appliquer aussi bien aux petits qu'aux prĂ©-adolescents l'implication dans le cheminement. En expliquant l'itinĂ©raire, le temps estimĂ© et le but du voyage, un enfant sera plus Ă  l'aise de passer quelques heures dans la voiture. En termes de durĂ©e et de temps de trajet, les plus jeunes n'ont pas forcĂ©ment la mĂȘme notion de distance et de temps qu'un adulte. N'oubliez pas d'utiliser des rĂ©fĂ©rences que les enfants peuvent connaĂźtre "ce sera comme faire 5 fois le trajet pour aller voir grand-mĂšre". Voici quelques idĂ©es pour les occuper hors tablettes avec films PrĂ©parez un coffre au trĂ©sor que votre enfants remplira au fur et Ă  mesure du trajet avec les trĂ©sor que vous lui passerez Apportez des livres audio adaptĂ©s aux enfants, des livres de coloriage ou d'autocollant Ayez beaucoup de collations et de boissons saines Ă  portĂ©e de main et transformez le grignotage en activitĂ© Jouez Ă  des jeux Ă©ducatifs Jouez au jeu des plaques d'immatriculation. PrĂ©parez avant votre dĂ©part une feuille avec les abrĂ©viations des Ă©tats. Quand votre enfant voit, par exemple, une plaque de l'Arizona, il coche la case AZ Offrez-lui un appareil photo numĂ©rique adaptĂ© aux enfants Une chasse au trĂ©sor est une excellente option. Faites une liste des choses que vous ĂȘtes susceptible de voir depuis la voiture lors de votre road trip et crĂ©ez une feuille de trĂ©sor Ă  trouver cactus, coyote, sable, voiture de police, etc. Planifiez des arrĂȘts "amusants". Cela cassera la monotonie du trajet et permettre Ă  vos enfants de se dĂ©penser Tout le monde aime se remĂ©morer ses voyages, mais peu de parents ont le temps de crĂ©er des albums. Demandez donc aux enfants de vous aider. Une personne peut ĂȘtre chargĂ©e de prendre des photos, une autre de noter ce que vous avez fait chaque jour dans un journal. Un troisiĂšme peut collectionner des souvenirs de diverses attractions visitĂ©es, des sous-verres de restaurants, une plume trouvĂ©e sur le sol, etc. Demandez Ă  votre enfant de jouer au copilote, "parce que le GPS n'est pas trĂšs amusant", en fournissant Ă  l'enfant un profil d'itinĂ©raire carte routiĂšre ou impression d'un d'itinĂ©raire Faites lui remplir le livre des Ranger Junior voir plus bas Et quand tout le reste Ă©choue, gardez un sac surprise de jouets Ă  portĂ©e de main Gardez Ă  l'esprit que les gens veulent juste atteindre leur destination pour la journĂ©e, ne s'arrĂȘtant que lorsque c'est nĂ©cessaire pour des pauses essence ou toilettes. Cela peut convenir aux adultes, mais cela rend gĂ©nĂ©ralement les enfants malheureux et agitĂ©s. Alors, faites des pauses... SiĂšge auto Tous les États et territoires exigent des siĂšges de sĂ©curitĂ© pour bĂ©bĂ©s et enfants rĂ©pondant Ă  des critĂšres spĂ©cifiques, mais les exigences varient en fonction de l'Ăąge, du poids et de la taille. Cela se produit en trois Ă©tapes siĂšges orientĂ©s vers l'arriĂšre, siĂšges orientĂ©s vers l'avant avec harnais et siĂšges d'appoint. Ceinture de sĂ©curitĂ© La ceinture de sĂ©curitĂ© est obligatoire pour tous les passagers Ă  l'avant. Parcs et randonnĂ©es Visiter les parcs de l'ouest amĂ©ricain et y randonner avec des enfants ne comporte pas de rĂ©elle difficultĂ© si vous prĂ©parez votre visite en amont et que vous adaptez le niveau de difficultĂ© Ă  vos enfants. Emmener vos enfants en randonnĂ©e les aide Ă  dĂ©velopper une relation durable avec la nature et les grands espaces. Bien sĂ»r, tous les adultes prĂ©parĂ©s veilleront Ă  emporter des collations, de la crĂšme solaire, ainsi que des chaussures et des vĂȘtements appropriĂ©s. Lorsque vous invitez des enfants Ă  une randonnĂ©e, vous devrez certainement consacrer un peu plus de temps Ă  vous prĂ©parer. Vous prendrez soin des besoins d'au moins un autre ĂȘtre humain, ce qui signifie des vestes supplĂ©mentaires, des chapeaux, etc Ă  emporter. Vous pourriez ĂȘtre tentĂ© de vous demander "Est-ce que cette randonnĂ©e vaut tout le temps que j'y passe pour la prĂ©parer ?" La rĂ©ponse, est Oui ! Si vous envisagez d'emmener vos enfants en randonnĂ©e, dĂ©terminez-le Ă  l'avance et choisissez une randonnĂ©e qui n'est pas trop difficile. Vous pourriez finir par porter votre enfant pendant une partie de la randonnĂ©e. Randonner avec vos enfants n'est pas le moment d'explorer un sentier inconnu, surtout si vous ĂȘtes un randonneur inexpĂ©rimentĂ©. Vous pourriez faire quelques randonnĂ©es prĂšs de chez vous avant le dĂ©part pour dĂ©terminer les aptitudes de chacun. Vous ne pourrez peut-ĂȘtre pas en voir autant que vous l'auriez pensĂ© mais, ce n'est pas grave. Il s'agit de crĂ©er une expĂ©rience adaptĂ©e Ă  votre enfant. Avant d'avoir des enfants, la randonnĂ©e consistait Ă  passer d'un point de dĂ©part Ă  une vue de carte postale. Pour les enfants, la vue de la carte postale est beaucoup moins excitante que les rochers sous les pieds, les bĂątons au sol et les animaux et les oiseaux tout autour. Ce n'est pas grave si vous ne vous rendez pas Ă  un sommet ou si vous n'obtenez pas la photo parfaite, le simple fait d'ĂȘtre dehors et d'explorer peut-ĂȘtre le souvenir que votre enfant chĂ©rit. Visiter un parc avec de la faune peut ĂȘtre une expĂ©rience trĂšs excitante pour les enfants. C'est toujours une bonne idĂ©e de se renseigner sur la faune que vous pouvez rencontrer dans un parc. Pour cela, lisez nos guides ! Ranger Junior Partir en roadtrip avec des enfants aux Usa se rĂ©vĂšle parfois ĂȘtre un casse-tĂȘte lorsqu'il faut les occuper et leur trouver des centres d'intĂ©rĂȘts pendant les trajets en voiture ou en randonnĂ©e. Une activitĂ© que vous pouvez leur proposer et dont ils seront fiers est de devenir un Ranger Junior. Le programme Junior Ranger consiste Ă  faire des activitĂ©s prĂ©parĂ©es spĂ©cialement pour les jeunes visiteurs de 4 Ă  13 ans par le National Park Service. Les enfants et leurs familles participent au programme en remplissant des cahiers avec des jeux et en faisant des activitĂ©s dans la nature. Dans certain parcs, il vous faudra participer Ă  une activitĂ© avec un ranger.
Accueil Formation des adultes. Et ass ni ze frĂ©i oder ze spĂ©it fir ze lĂ©ieren. Il n’est jamais trop tĂŽt ou trop tard pour apprendre. L’éducation et la formation n’ont pas de limite d’ñge. Elles nous aident Ă  maĂźtriser les transitions entre la vie Ă©tudiante et la vie active, entre la vie de famille et la vie active, entre la vie active et la retraite. Elles aident Ă  mieux
Dans quel dĂ©partement recherchez-vous un hĂ©bergement familial ? Recherche gĂ©ographique Accueillants familiaux avec des places disponibles Retrouvez notre offre d'hĂ©bergement familial DĂ©partements les plus recherchĂ©s Retrouvez l’ensemble des dĂ©partements les plus populaires dans les recherches d'hĂ©bergement familial. HĂ©bergement Familial dispositif d'accueil et relationnel pour les seniors L’accueil familial constitue aujourd’hui une solution alternative dĂšs lors que le maintien Ă  domicile ne peut plus ĂȘtre assurĂ© et avant d’envisager l’entrĂ©e en Ă©tablissement d’hĂ©bergement collectif maisons de retraites, foyers etc. Accueillir une personne ĂągĂ©e ou un adulte handicapĂ©, ce n’est pas se substituer Ă  la famille de la personne. L’accueillant n’est pas un parent de remplacement, c’est un professionnel de l’accueil. Tout en donnant du sens et de la qualitĂ© Ă  la relation qui se noue avec la personne accueillie, l’accueillant doit garder ses limites. Comment poster ses annonces ? Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  accueillant familial ? DĂ©posez gratuitement votre annonce en cliquant sur le bouton prĂ©sent en haut Ă  droite de la page. Nous vous inviterons alors Ă  crĂ©er votre compte personnel puis Ă  crĂ©er gratuitement votre annonce. Vous pourrez ainsi ĂȘtre contactĂ© par les personnes Ă  la recherche d’une famille d’accueil pour personne ĂągĂ©e qui auront consultĂ© votre annonce. Donnez grĂące Ă  Logement Seniors une visibilitĂ© nationale Ă  votre annonce ! OĂč chercher et trouver une liste de famille d'accueil pour personnes ĂągĂ©es ? Sur notre plateforme vous pouvez accĂ©der Ă  des offres d'hĂ©bergeurs familiaux, agrĂ©mentĂ©s par le conseil dĂ©partemental. Pour cela, il vous suffit de sĂ©lectionner le dĂ©partement et la ville de votre choix, afin d'accĂ©der Ă  toutes les offres d'hĂ©bergement familial selon vos critĂšres. Informations sur les offres d'hĂ©bergement familial Nous vous guidons dans votre recherche de la solution idĂ©ale en diffusant de nombreux dossiers d'information et actualitĂ©s sur les offres d'hĂ©bergement familial. La JournĂ©e de solidaritĂ© Cette annĂ©e, la journĂ©e de solidaritĂ© aussi appelĂ©e contribution de solidaritĂ© pour l... Lire la suite La JournĂ©e de solidaritĂ© Cette annĂ©e, la journĂ©e de solidaritĂ© aussi appelĂ©e contribution de solidaritĂ© pour l... Lire la suite Questions frĂ©quentes sur l'hĂ©bergement familial Nous vous guidons dans votre recherche de la solution idĂ©ale en diffusant de nombreux dossiers d'information et actualitĂ©s sur les offres d'hĂ©bergement familial. Vous pouvez Ă©galement retrouvez l’ensemble de nos documents sur l'hĂ©bergement familial. Qu'est-ce que l'accueil familial en maison ou en appartement pour seniors ? L'hĂ©bergement familial est une solution d’accueil d’une personne ĂągĂ©e au sein d’un domicile qui doit ĂȘtre agréé par le Conseil GĂ©nĂ©ral pour exercer cette activitĂ©. C’est un mode d’hĂ©bergement convivial pour des personnes en perte d’autonomie qui souhaitent rompre avec la solitude. L’accueillant familial accompagnera le senior dans l’ensemble de ses tĂąches quotidiennes toilette, repas, courses, etc. Il participera Ă  la conservation et au dĂ©veloppement de son autonomie. Vous pouvez dĂšs Ă  prĂ©sent consulter l'ensemble des annonces d'hĂ©bergement familial partout en France en savoir plus Comment fonctionne une famille d'accueil pour personnes ĂągĂ©es ? L'hĂ©bergement familial est une solution qui s'adresse aux seniors qui ne souhaitent plus vivre chez eux, que ce soit dĂ©finitivement, ou momentanĂ©ment. Ainsi, la signature du contrat indique que l'hĂ©bergeur aide la personne ĂągĂ©e dans sa vie quotidienne, moyennant une rĂ©munĂ©ration de la part de la personne accueillie. La famille d'accueil peut ĂȘtre une personne seule ou en couple et peut accueillir jusqu'Ă  trois rĂ©sidents personnes ĂągĂ©es ou adultes handicapĂ©s. Un contrat en temps plein ou temps partiel est possible pour l'accueillant et l'hĂ©bergement peut aussi s'effectuer le week-end. La pĂ©riode d'essai de l'accueillant ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieure Ă  deux mois si sa prestation durant sa pĂ©riode d'essai vous convient, alors vous pouvez signer ensemble le contrat ou bien votre reprĂ©sentant lĂ©gal. Un dossier d'agrĂ©ment d'une durĂ©e de cinq ans met en garde les hĂ©bergeurs face Ă  certaines conditions, afin que la personne hĂ©bergĂ©e se sente Ă©panouie dans son nouvel environnement le logement doit ĂȘtre dĂ©cent et compatible avec les contraintes liĂ©es Ă  l'Ăąge et le handicap des personnes accueillies. les conditions d’accueil doivent permettre d’assurer la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et le bien-ĂȘtre physique et moral des personnes accueillies. l'accueillant familial s'engage Ă  assurer la continuitĂ© de l’accueil et Ă  suivre une formation. l'accueillant familial accepte un suivi social et mĂ©dico-social des personnes accueillies par les services du dĂ©partement. Pour plus d'informations, veuillez trouver notre page "trouver un hĂ©bergement familial" Quels sont mes droits en tant que personne ĂągĂ©e accueillie ? Une personne ĂągĂ©e accueillie a le droit a Une chambre individuelle de 9mÂČ, si elle est seule ou de 16 mÂČ pour un couple, disposant d’un moyen de chauffage adaptĂ© et Ă  proximitĂ© des toilettes, Respect de ses droits et libertĂ©s fondamentales, Un accĂšs illimitĂ© aux piĂšces communes du logement. Pour plus d'informations, un article dĂ©diĂ© aux droits des personnes ĂągĂ©es accueillis est disponible en savoir plus Comment devenir famille d'accueil pour personnes ĂągĂ©es et handicapĂ©es ? L'hĂ©bergeur familial doit se procurer le dossier d'agrĂ©ment du conseil dĂ©partemental pour pouvoir exercer son activitĂ©, suite Ă  une formation. C'est un document national unique qui permet de garantir une Ă©galitĂ© de traitement entre les accueillants familiaux qui souhaitent accueillir des personnes ĂągĂ©es. Vous trouverez de plus amples informations sur Afin de devenir un professionnel de l’accompagnement des seniors, la personne concernĂ©e doit rĂ©amĂ©nager son logement, avec des obligations matĂ©rielles, pour garantir des conditions d’accueil et un espace commun adĂ©quat soumis par le dossier d'agrĂ©ment. Il a le droit d'accueillir jusqu’à trois personnes ĂągĂ©es et a une totale libertĂ© sur son projet d’accueil, selon ses prĂ©fĂ©rences. Par exemple, certaines familles font le choix d'accueillir uniquement des femmes, d’autres possĂšdent une fibre pour les personnes handicapĂ©es... en savoir plus Quelles sont mes obligations en tant que senior accueilli ? Une personne ĂągĂ©e accueillie doit Respecter la vie privĂ©e et familiale de l’accueillant agréé, RĂ©munĂ©rer l’accueillant familial et dĂ©clarer son emploi auprĂšs de l’URSSAF, Souscrire un contrat de responsabilitĂ© civile protĂ©geant l’accueillant familial et ses biens. Pour plus de renseignements, un article dĂ©diĂ© aux obligations du senior accueilli est disponible en savoir plus Quel est le salaire d'un accueillant familial ? Quel tarif pour la personne hĂ©bergĂ©e ? En moyenne, un accueillant familial recevra une indemnitĂ© comprise entre 1500 et 1800 euros brut par mois pour sa prestation, et en fonction du niveau de dĂ©pendance de la personne accueillie. Mais il est possible de profiter d'aides sociales de l'Etat si vous ĂȘtes Ă©ligibles telles que l'APA et l'APL, ou bien d'un crĂ©dit d'impĂŽt afin de financer votre hĂ©bergement senior. Ainsi, la personne hĂ©bergĂ©e doit uniquement verser le montant du salaire brut Ă  son hĂ©bergeur. Attention des frais en plus peuvent s'accumuler frais d'entretien. Pour en savoir plus, veuillez trouver notre article sur la rĂ©munĂ©ration de l'accueillant familial en savoir plus Sur quelles bases la rĂ©munĂ©ration de l’accueillant familial est-elle calculĂ©e ? La rĂ©munĂ©ration de l’accueillant familial se calcule Ă  partir des indemnitĂ©s suivantes IndemnitĂ©s journaliĂšres pour services rendus qui correspondent au minimum Ă  2,5 fois le montant du SMIC horaire soit 23,50 € bruts par jour, IndemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s s’élĂšve Ă  10 % du montant de la rĂ©munĂ©ration mensuelle, IndemnitĂ©s journaliĂšres pour sujĂ©tions particuliĂšres varient en fonction du degrĂ© de dĂ©pendance de la personne ĂągĂ©e, leur montant oscille entre 1 Ă  4 fois le montant du Minimum Garanti soit entre 3,49 € et 13,96 € par jour. IndemnitĂ©s reprĂ©sentatives des frais d’entretien courant de la personne ĂągĂ©e accueillie,dont le montant varie entre 2 et 5 fois le montant du Minimum Garanti, c’est-Ă -dire, entre 6,98 € et 17,45 €. IndemnitĂ©s de logement reprĂ©sentatives de la ou des piĂšces mises Ă  la disposition de la personne ĂągĂ©e accueillie, dont le montant est nĂ©gociĂ© par les deux parties, et qui varie en fonction de la taille et de la qualitĂ© du logement ainsi que du coĂ»t de la location d’espaces similaires dans la mĂȘme zone gĂ©ographique. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre page dĂ©diĂ© Ă  la rĂ©munĂ©ration de l'accueillant familial en savoir plus Comment financer mon hĂ©bergement familial ? Une personne ĂągĂ©e voulant opter pour un accueil familial, peut bĂ©nĂ©ficier des aides financiĂšres suivantes L’Allocation PersonnalisĂ©e d’Autonomie APA, La Prestation de Compensation du Handicap PCH, L’Allocation de Logement Sociale ALS ou l’Allocation de Logement Familiale ALF ou l’Aide PersonnalisĂ©e au Logement APL. Veullez consulter notre article dĂ©diĂ© au financement de l'hĂ©bergement familial, pour davantage d'informations en savoir plus
Achaten ligne de LEGO Architecture : La grande pyramide de Gizeh (21058) chez Zavvi, profitez des meilleurs prix et de supers offres et promos ! ï»żis using a security service for protection against online attacks. This process is automatic. You will be redirected once the validation is complete. Reference ID IP Address Date and Time d10d829e4d0c8d92f858a534d9ad5424 08/24/2022 0841 PM UTC Protected by StackPath 9sfAw2p.
  • 21dbmlmovr.pages.dev/364
  • 21dbmlmovr.pages.dev/112
  • 21dbmlmovr.pages.dev/348
  • 21dbmlmovr.pages.dev/329
  • 21dbmlmovr.pages.dev/186
  • 21dbmlmovr.pages.dev/110
  • 21dbmlmovr.pages.dev/96
  • 21dbmlmovr.pages.dev/127
  • 21dbmlmovr.pages.dev/307
  • famille d accueil usa pour adultes