Dansle précédent épisode de God of War, les joueurs ont pu explorer six des neuf royaumes de la mythologie nordique. Ces royaumes sont tous reliés à l'Arbre-Monde Yggdrasil, qui jouait leLe dieu Thor en train de combattre Jörmungandr dessin de 1895. Jörmungand vieux norois Jǫrmungandr prononcé [ˈjɔ̃rmoŋˌɡɑndr], parfois écrit Jörmungandr ou Iormungandr est dans la mythologie nordique un gigantesque serpent de mer, attesté dans des poèmes scaldiques et les Eddas rédigés entre les IXe et XIIIe siècles. Selon l’Edda de Snorri, il est le fils du dieu malin Loki et de la géante Angrboda, et le frère du loup Fenrir ainsi que de la déesse du monde des morts Hel. Peu après sa naissance, le dieu Odin jette Jörmungand dans la mer qui encercle Midgard, puisque les prophéties racontent qu'il causera de grands dégâts chez les dieux. Mais ce dernier grandit tellement qu'il finit par entourer le monde et se mordre la queue, d'où son autre nom, Midgardsorm Migarsormr, serpent de Midgard ». Dans plusieurs mythes, Jörmungand apparaît comme le rival du dieu Thor qu’il rencontre notamment lors d'une fameuse partie de pêche, décrite dans six textes et reproduite picturalement sur quatre pierres runiques connues. À la fin du monde prophétique, le Ragnarök, Jörmungand provoquera des raz-de-marée en surgissant des mers pour combattre les dieux aux côtés des géants. Il sera finalement tué par Thor, mais le dieu succombera à son tour après neuf pas, empoisonné par le venin du serpent. Étymologie Jörmungandr est composé du vieil islandais jörmun-, immense », et gandr, signifiant monstre », ainsi ce nom signifie monstre immense »[1],[2]. C'est uniquement dans l'Edda de Snorri qu'il est nommé Migarsormr, qui signifie en vieil islandais serpent-monde », ou serpent de Midgard »[3], avec ormr signifiant serpent ». Il est parfois seulement appelé Ormr, ou Nar, serpent, dragon »[4]. Caractéristiques Jörmungand est décrit comme un gigantesque et hideux serpent marin ou dragon, capable de cracher du venin mortel, et avec un regard terrifiant si l'on se réfère au mythe de la partie de pêche de Thor. Sa taille est telle qu'il entoure la Terre et se mord la queue. Lors de la bataille prophétique du Ragnarök, il est dit qu'en sortant de la mer il provoquera des raz-de-marée. Le poème scaldique Húsdrápa nomme Jörmungand par les kennings men storar collier du monde », et stirþinull storar corde rigide du monde »[5]. Le poème scaldique Ragnarsdrápa nomme Jörmungand par les kennings endiseir allra landa poisson-frontière de toutes les terres », þvengr lanière » ou hringr anneau » de l'océan, hrøkkviáll drekku Völsunga anguille tordante de la boisson des Völsungs » la boisson des Völsungs est du poison, en référence au mythe du héros Sinfjötli, et vrangr œgir vágs tordant agitateur des vagues »[6]. Le scalde Eysteinn Valdason désigne Jörmungand par le kenning seir jarar poisson de la terre »[7], et Gamli gnævadarskáld par grundar fiskr poisson du sol » il s'agit de kennings servant à désigner des serpents, mais prenant une tout autre dimension lorsqu'elles font référence à Jörmungand, le serpent-monde[8]. D'après l'Edda de Snorri, il est le fils du dieu malin Loki et de la géante Angrboda, ainsi le frère du loup monstrueux Fenrir et de Hel, la déesse du monde des morts. Sa parenté avec Loki est également attestée dans le poème eddique Hymiskvida et le poème scaldique Þórsdrápa où le kenning fair lögseims, père du serpent », désigne Loki. Encore jeune, Jörmungand est élevé dans le monde des géants, Jötunheim, mais il est jeté dans la mer par le dieu Odin puisque les prophéties présagent qu'il portera malheur. Mythes Les récits concernant Jörmungand sont issus des Eddas. L’Edda de Snorri, composé au XIIIe siècle, raconte en prose et avec force détails tous les mythes que l'on connait concernant Jörmungand, et préserve également divers poèmes scaldiques dont l'un remonte au IXe siècle et qui décrivent un même mythe. Autrement, la Hymiskvia et la Völuspá, issus de l'Edda poétique rédigé au XIIIe siècle mais composé de poèmes plus anciens, évoquent également des mythes liés à Jörmungand. Sur les quatre mythes connus, trois sont centrées sur les rencontres entre Thor et ce serpent marin qui finissent par s'entre tuer. Naissance Le chapitre 34 de la Gylfaginning, dans l’Edda de Snorri, raconte que le dieu Loki et la géante Angrboda ont trois enfants monstrueux ; le loup Fenrir, le serpent-monde Jörmungand et Hel, qu'ils élèvent à Jötunheim. Or, les dieux Ases savent par des prophéties que la progéniture de Loki causera leur infortune. Alors Odin exige que l'on saisisse ces enfants, et il jette le serpent Jörmungand encore petit dans la mer. Mais celui-ci grandit si vite qu’il entoure bientôt le monde des hommes, Midgard, jusqu'à se mordre la queue[9]. Il jeta le serpent dans la profonde mer située tout autour des terres, mais celui-ci grandit tellement que, vivant au milieu de la mer, il entoure à présent toutes les terres et se mord la queue. » — Gylfaginning, chapitre 34[9] Le chat à soulever Thor soulève un chat qui n’est autre que Jörmungand. Illustration de Lorenz Frølich 1872. Le chapitre 46 de la Gylfaginning, dans l'Edda de Snorri, raconte que Thor et ses compagnons sont hébergés dans le château du géant-roi Útgara-Loki, qui afin de les humilier leur propose des défis d'apparences faciles mais qu’inexplicablement ils ne réussissent pas. Parmi ces défis, Thor doit soulever un chat. Le dieu y met toutes ses forces mais malgré ses efforts, il ne réussit à faire décoller qu’une patte du félin[10]. On apprend au chapitre 47 que le lendemain, Útgara-Loki leur révèle leur avoir fait subir des illusions visuelles. En réalité, le petit animal était l’immense Jörmungand lui-même, à qui le roi des géants avait donné l’apparence d’un chat. Plutôt qu’une humiliation, c’était donc un exploit qui a impressionné tous les géants. En effet, Útgara-Loki lui dit Le fait que tu soulevas le chat ne me sembla pas moins remarquable. Pour te dire la vérité, tous ceux qui virent que tu parvenais à soulever de terre l'une de ses pattes prirent peur, car ce chat n'était pas ce qu'il te paraissait être c'était le serpent de Midgard, qui se trouve tout autour des terres et dont la taille est à peine assez grande pour que sa queue et sa tête puissent toucher la terre. Mais toi, tu le soulevas tant et tant que tu ne fus plus qu'à une courte distance du ciel. » — Gylfaginning, chapitre 47[11] La partie de pêche de Thor Le mythe de la partie de pêche de Thor est raconté dans plusieurs textes, avec quelques variantes. Il est d'abord décrit dans les poèmes scaldiques Ragnarsdrápa composé au IXe siècle par Bragi Boddason et Húsdrápa composé en 983 par Ulf Uggason. De plus nous connaissons seulement trois strophes du scalde Eysteinn Valdason et une strophe de Gamli gnævadarskáld du Xe siècle qui décrivent la partie de pêche également[7],[8], attestant alors de l'ancienneté du mythe. Toutes ces strophes sont préservées dans l'Edda de Snorri qui résume aussi le mythe, en prose avec plus de détails, et Snorri décrit cette rencontre comme une vengeance directe de Thor pour l'épisode où il est trompé à croire que Jörmungand est un chat à soulever. Enfin, un autre récit détaillé se trouve dans le poème eddique Hymiskvida[12]. Le poème eddique Hymiskvida raconte que Thor part à la pêche avec le géant Hymir, emportant avec lui la tête d'un bœuf de son hôte pour l'utiliser comme appât. Thor exige que le géant l'emmène plus au large mais ce dernier refuse. Ensuite le géant pêche deux baleines tandis que c’est le serpent de Midgard lui-même qui mord à la ligne de Thor. Thor est d'ailleurs nommé par le kenning meurtrier du serpent » à la strophe 22, en référence au mythe du Ragnarök où il tue Jörmungand cf infra. Le dieu parvient à tirer l’énorme serpent à bord et il le frappe avec son marteau Mjöllnir, ce qui fait couler le monstre. Mécontent, Hymir prend le chemin du retour et ne cesse de mettre en doutes la force de Thor, qui finit par le tuer[13]. Dans l'Edda de Snorri, l'auteur raconte que Thor, sous la forme d'un garçon, part pour une partie de pêche avec le géant Hymir, et arrache la tête d'un bœuf pour l’utiliser comme appât. Ensuite Thor rame loin au large malgré les protestations de Hymir qui craint le serpent de Midgard. Thor prépare alors une ligne solide et accroche la tête de bœuf à l'hameçon. L'hameçon se plante dans le palais de Jörmungand, et ce dernier se débat tant que les pieds de Thor traversent le plancher du bateau. Thor parvient à remonter le serpent de l’eau, et il crache son venin. Alors que Thor s'apprête à frapper le serpent avec son marteau Mjöllnir, le géant Hymir terrifié coupe la ligne et laisse s'échapper le serpent. Thor lui lance tout de même le marteau sans le tuer. Furieux, Thor frappe le géant par-dessus bord, puis il regagne le rivage à pied[14]. Snorri Sturluson précise que certains » racontent que Thor a décapité le serpent, faisant peut être référence à la version du poème scaldique Húsdrápa strophes 3 à 6. Ce poème évoque rapidement cette partie de pêche, et semble décrire à la strophe 6 qu'avec un coup de poing, Thor décapite le serpent[5],[12]. Snorri conteste cette version, disant que Jörmungand est toujours vivant dans l'océan. La version qu'adopte Snorri est sans doute celle du poème scaldique Ragnarsdrápa qu'il cite, le serpent ne pouvant être tué puisqu'il réapparait ensuite au Ragnarök[15]. Le Ragnarsdrápa décrit la partie de pêche aux strophes 14 à 19[6]. Outre le grand nombre de textes préservés qui y font référence, la popularité du mythe est également confirmée par le fait qu'il est représenté sur quatre pierres gravées connues de l'âge des Vikings cf. infra[12]. Statue illustrant la pêche de Thor, à Stockholm. Thor pêchant le serpent Jörmungand d’après un manuscrit scandinave. Jörmungand mordant à l’appât de Thor. Ragnarök Thor et Jörmungand après s’être entre-tués dessin de 1895. Thor se fait asperger de venin en affrontant d’Emil Doepler 1905. Dans l'eschatologie nordique, il est prophétisé qu'une grande et ultime bataille aura lieu durant laquelle les géants, conduits par le dieu Loki, attaqueront les Ases et les hommes sur la plaine de Vígríd. Cet événement s'appelle le Ragnarök. Toutes les chaînes se briseront, et le loup Fenrir, comme son père Loki, seront libérés, et seront accompagnés de Jörmungand qui provoquera un raz-de-marée sur les terres. Au cours de cette bataille, la majorité des dieux, et tous les hommes hormis un couple périront[16]. Dans le poème eddique Völuspá, Jörmungandr est décrit à la strophe 50 saisi de la fureur des géants » et fouettant les vagues[17]. Son combat contre le dieu Thor est décrit à la strophe 56. Thor tue Jörmungandr pendant la bataille, mais périt à son tour après neuf pas 56. Þá kemr inn mœri mögr Hlóynjar, gengr Óins sonr vi orm vega; drepr hann af mói Migars véurr; munu halir allir heimstö ryja; gengr fet níu Fjörgynjar burr neppr frá nari nís ókvínum[18]. 56. Alors arrive le glorieux Fils de Hlódyn, Le fils d'Ódinn s'en va Tuer le serpent, Occit en courroux La sentinelle de Midgardr ; Tous les hommes vont Déserter leur demeure ; Le fils de Fjörgyn, Epuisé, recule De neuf pas devant la vipère Sans craindre la honte[19]. Les mêmes événements sont décrits en prose dans la partie Gylfaginning de l'Edda de Snorri, vraisemblablement inspirée des vers de la Völuspá qui est citée dans l’œuvre. L'arrivée de Jörmungand est décrite au chapitre 51 Alors l'océan déferlera sur les terres, parce que le serpent de Midgard, saisi par sa fureur de géant », gagnera le rivage. [...] Le serpent de Midgard soufflera tellement de venin qu'il en aspergera l'air tout entier ainsi que la mer. Il sera absolument effrayant et il s'avancera aux côtés du loup Fenrir » — Gylfaginning, chapitre 51[20] Le texte continue en expliquant que lorsque le dieu Odin combattra le loup Fenrir, Thor ne pourra pas lui venir en aide car il combattra Jörmungand À ses côtés chevauchera Thor, mais il ne pourra lui venir en aide, parce qu'il aura fort à faire quand il se battra contre le serpent de Midgard. [...] Thor tuera le serpent de Midgard et fera encore neuf pas avant de tomber mort à terre, en raison du venin que le serpent crachera sur lui. » — Gylfaginning, chapitre 51[21] Témoignages archéologiques Le mythe de la partie de pêche de Thor est représenté sur quatre pierres de l'âge des Vikings, témoignant de sa popularité. La pierre runique d'Altuna en Suède, datée vers 1050, est la plus claire. Elle représente Thor tenant son marteau Mjölnir d'une main et un fil de pêche de l'autre, au bout duquel est représenté un serpent marin, les pieds de Thor traversants le plancher du bateau. Les autres pierres représentent deux personnes pêchant un animal non identifié, mais il peut être déduit qu'il s'agit bien du même mythe. La croix de Gosforth en Angleterre, datée du Xe siècle, permet de supposer qu'il s'agit bien de la pêche de Jörmungand puisqu'une tête de bœuf est représentée au bout de la ligne. La pierre d'Ardre VIII Gotland, VIIIe siècle ainsi que la pierre de Hœrdum Danemark, entre les VIIIe et XIe siècles semblent également représenter ce combat[12]. La pierre runique d'Altuna. Détail de la croix de Gosforth. La pierre d'Ardre VIII. La pierre de Hœrdum. Autrement, le poème scaldique Húsdrápa daté de 983 consiste en une description poétique par le scalde de gravures sur bois représentants des mythes, dont celui de la partie de pêche de Thor. Toutefois cette pièce d'art décrite n'a pas été retrouvée[12]. Théories Mythologie comparée Un serpent-monde sans nom est connu également dans les légendes populaires germaniques au Moyen Âge, en dehors de la Scandinavie. Les tremblements de terre étaient attribués à ses tortillements[4]. Autrement, la lutte entre un dieu et un monstre se retrouve dans plusieurs mythologies indo-européennes, par exemple, les combats entre Indra et Vṛtrá; Apollon et Python[12]et Râ et Apophis . La possible influence du Léviathan biblique sur le mythe de Jörmungand a également été discutée. Le Léviathan a été compris par les théologiens chrétiens comme une personnification du diable, qui est détruit par le Christ. A. Kabell estime même que Jörmungand a été influencé par des apocryphes bibliques juifs du VIIIe siècle[12]. Quoi qu'il en soit, il apparaît certain que les combats de Thor contre Jörmungand, et du Christ contre Leviathan, se sont influencés mutuellement à la christianisation de la Scandinavie, comme l'attestent la croix de Gosforth qui mélange mythes païens et chrétiens, et l'équation linguistique entre le serpent de Midgard et le Léviathan dans les traductions islandaises tardives de textes chrétiens[22]. Symbolique Jörmungand aurait symbolisé l’océan vaste et mystérieux ainsi que ses dangers, et serait une magnification des mouvements des vagues, évoquant les anneaux d’un serpent[23]. Dans la culture populaire Musique Jörmungand est cité dans la chanson Twilight of the thunder god du groupe de death métal symphonique Amon Amarth. Une chanson du groupe de metal Skálmöld est nommée Migarsormur Serpent du Midgard ». Bande dessinée et manga Le serpent Jörmungand a été repris par les comics Marvel qui mettent aussi en scène le dieu Thor première apparition en 1952 dans Marvel Tales no 105[24]. Le combat entre Thor et Jörmungand est décrit dans Thor 272 - 273 juin-juillet 1978[25] et une deuxième fois dans The Mighty Thor 380 juin 1987[26]. Jormungand 2006-2012 est également le titre d’un manga écrit par Keitarou Takahashi , reproduit en anime depuis 2012. Jeux vidéo Jörmungand a inspiré plusieurs créatures ou technologies dans des jeux vidéo, qui empruntent des variantes de ses noms, notamment Final Fantasy VII 1997, The Ocean Hunter 1998, Age of Mythology 2002, Battlestar Galactica Online 2004, Final Fantasy XII 2006, World of Warcraft Wrath of the Lich King 2008, Tomb Raider Underworld 2008, Magicka 2011, Final Fantasy XV 2016, For Honor 2017, God of War 4 2018, Smite 2019 Pokémon Épée et Bouclier 2019 Le Pokémon Tuttétecri présentant un dessin du serpent sur son corps. Jeux de cartes à jouer et collectionner Dans l'extension Kaldheim du jeu de cartes Magic l'Assemblée, sortie en 2021 et inspirée de la mythologie scandinave, la créature légendaire de type grand serpent Koma, serpent du cosmos est inspirée de Jörmungand. Parcs d'attractions Dans l'attraction Thor's Hammer ouvert le 22 Juin 2013 à TusenFryd en Norvège. Plusieurs êtres mythologiques dont Jörmungandr serpent de mer ; Fenrir un loup géant et Surtr un géant, font des apparitions durant le parcours.[27] Notes et références ↑ Simek 2007, p. 179-180. ↑ Sturluson 1991, p. 189. ↑ Sturluson 1991, p. 170. ↑ a et b Simek 2007, p. 215. ↑ a et b enis Húsdrápa strophes 3 à 6 », sur consulté le 10 mai 2012 ↑ a et b enis Ragnarsdrápa strophes 14 à 19 », sur consulté le 10 mai 2012 ↑ a et b enis Eysteinn Valdason From a Thor poem ca. 1000 », sur consulté le 12 mai 2012 ↑ a et b enis Gamli gnævaarskáld From a Thor poem 10th century », sur consulté le 12 mai 2012 ↑ a et b Sturluson 1991, p. 61-62. ↑ Sturluson 1991, p. 84. ↑ Sturluson 1991, p. 86. ↑ a b c d e f et g Simek 2007, p. 324. ↑ Boyer 1992, p. 431-433. ↑ Sturluson 1991, p. 87-89. ↑ Sturluson 1991, p. 183. ↑ Simek 2007, p. 259. ↑ Boyer 1992, p. 545. ↑ is Völuspá », sur consulté le 10 mai 2012 ↑ Boyer 1992, p. 547. ↑ Sturluson 1991, p. 95-96. ↑ Sturluson 1991, p. 97. ↑ Simek 2007, p. 325. ↑ en Tamra Andrews, Dictionary of nature myths legends of the earth, sea, and sky, Oxford University Press, 2000, 284 p. ISBN 978-0-19-513677-7, lire en ligne, p. 173-174. ↑ Lise Benkemoun, Ennemis Publics », Comic Box Spécial, no 1 Thor Jours de tonnerre », printemps 2011, p. 30-31 ISSN 1962-4034 ↑ en sur le site New consulté le 1er février 2016. ↑ en The Mighty Thor 380 », sur le site Scans Daily, 18 mai 2010 consulté le 1er février 2016. ↑ en Thor's Hammer Tusenfryd », dans Wikipedia, 27 mai 2021 lire en ligne Voir aussi Bibliographie Régis Boyer trad. de l'islandais, L'Edda Poétique, Paris, Fayard, 1992, 685 p. ISBN 2-213-02725-0 en John Lindow, Norse Mythology A Guide to the Gods, Heroes, Rituals, and Beliefs, Oxford University Press, 2001, 365 p. ISBN 0-19-515382-0, lire en ligne en Andy Orchard, Dictionary of Norse myth and legend, Cassell, 2002, 494 p. ISBN 0-304-36385-5 en Rudolf Simek, Dictionary of Northern Mythology trad. Angela Hall, Cambridge, 2007, 424 p. ISBN 978-0-85991-513-7 Snorri Sturluson, L'Edda traduit et annoté par François-Xavier Dillmann, Paris, Gallimard, 1991, 319 p. ISBN 2-07-072114-0 Articles connexes Nídhögg Ouroboros Monstre marin Typhon Vritra
Cetultime chapitre de la trilogie God of War® est sans conteste un des plus grands spectacles vidéoludiques de l'histoire de PlayStation®. C'est parfait pour ceux qui souhaitent le revivre en 1080p pour une expérience encore plus éblouissante, ou pour ceux qui l'auraient raté la première fois.
jeudi, 3 mai 2018. 1229 Par Bruno Georget - Il y a 13 ans, Kratos, Dieu de la guerre, a changé le monde du jeu vidéo à jamais. Toute sa rage, ses cris, ses combats, l’ont mené ici. Tout le monde joue présentement au reboot de God of War. Le temps me paraît parfait pour vous parler de tous les jeux de la série, du pire au meilleur! God of War Betrayal - 2007, Mobile Développé par Javaground et Sony Los Angeles Publié par Sony Pictures Digital Betrayal est sorti après God of War 2 et il était uniquement disponible sur mobile. Le jeu porte bien son titre puisqu’on y incarne Kratos, qui se fait trahir et passe pour le tueur d’Argos, à tort. Son périple l'amènera à vaincre le véritable assassin. Le jeu est simple, mais efficace. C’est un jeu qui se joue de gauche à droite dans lequel on détruit nos ennemis avec les lames d’Athena, on résout des puzzles puis on se promène dans le niveau avec de simples obstacles. Betrayal semble simple et archaïque à côté des autres titres de la licence, mais il y a 10 ans, c’était très impressionnant. On avait vraiment l’expérience la plus près du matériel source. God of War Ascension - 2013, PS3 Développé par Santa Monica Studio Publié par Sony Computer Entertainment Dans ce 4e jeu sur console, Kratos ne veut plus servir Ares puis est emprisonné et torturé par les Furies. Notre but est de se libérer de nos chaînes dès le départ pour aller tuer les 3 Furies. Ascension était essentiellement un prétexte à nous offrir une portion multijoueur. Par conséquent, on dirait que la campagne solo qui a fait la renommée de la série fut ratée. On est resté en territoires connus, nos armes sont bien là, mais le jeu, malgré ses bons moments, n’arrive jamais à impressionner, il y a même des moments ennuyeux. Puzzles trop faciles, niveaux sans inspiration, début lent et pénible et problèmes de caméra. Le multijoueur quant à lui? Il était correct. Pas pire tsé. Sans plus. God of War Chains of Olympus - 2008, PSP Développé par Ready at Dawn et SCE Santa Monica Studio Publié par Sony Computer Entertainment Tout un défi que de recréer l’expérience console de salon sur un portable. Ready at Dawn ont relevé le défi avec brio. Kratos doit trouver le Dieu du soleil, Helios car Morpheus, Dieu des rêves, veut détruire le Pilier du monde. On se situe avant la série sur console. Une bonne histoire qui explique bien les origines, mais aussi le tourment de Kratos. C’est une excellente entrée sur la console portable. Les puzzles sont excellents, le combat est aussi solide que God of War sur PS2. On ne peut pas reprocher grand-chose à Chains sinon que son approche ne change ou ne modifie rien de la licence. If it’s not broken, don’t fix it! God of War - 2005, PS2 Développé par Santa Monica Studio Publié par Sony Computer Entertainment Le jeu qui a tout démarré. Kratos fait un voeu au milieu du champ de bataille, qui changera sa vie à jamais. Il jure de servir les Dieux en échange de la destruction de tous ses ennemis. Il devient si puissant qu’il tue sa femme et sa fille dans sa rage. Le jeu commence par notre antihéros qui se jette dans le vide pour oublier. C’était du jamais vu. God of War était clairement inspiré de Devil May Cry mais son créateur David Jaffe a eu l’idée du siècle en s’inspirant de la mythologie grecque. Car tout y est! Des boss géants, de la violence incessante, des lieux grandioses, des aventures épiques. God of War était brutal tout en étant accessible. On l’a parfois critiqué, car il était un peu trop facile, mais on pouvait changer la difficulté. Une aventure cinématique munie d’une jouabilité intense, l’introduction des lames d’Athena et de la rage de notre antihéros. Un grand jeu, qui fut évidemment amélioré avec le temps, mais en 2005, on ne voyait pas où la série pouvait faire mieux! God of War Ghost of Sparta - 2010, PSP Développé par Ready at Dawn et SCE Santa Monica Studio Publié par Sony Computer Entertainment Le 2e titre sur console portable portait sur le frère de Kratos, Deimos. Après avoir trouvé sa mère à Atlantide, il part à la recherche de son frère. Leur relation est remplie de hauts et de bas puis l’histoire était très intéressante. Les origines de Kratos étaient captivantes. Côté jeu, on se retrouve avec la même excellente expérience que sur console. Ready at Dawn avait déjà fait un titre de la série sur PSP, ça parait. Les petits problèmes qui se retrouvaient sur Chains of Olympus sont inexistants dans Ghost. Le combat est fluide, il n’y a pas vraiment de temps de chargement et le rythme est très bon. Le jeu le plus impressionnant sur PSP et une des meilleures histoires de la série. God of War 3 - 2010, PS3 Développé par SCE Santa Monica Studio Publié par Sony Computer Entertainment. À la fin du 2e jeu, Kratos jure à Zeus qu’il emmène la destruction d’Olympe. La finale de cette trilogie était tout simplement incroyable. God of War nous avait habitués à des combats de grandeur, ici, ça prend tout son sens. Les boss étaient les plus grands jamais vu dans la série. Poséidon met cartes sur table dès le départ par son immensité sans enlever l’excellente jouabilité qui a fait de la série une référence. Cronos eut enfin la vedette qu’il méritait, on se battait contre un géant en se promenant sur son corps. Puis le combat avec Zeus fut très satisfaisant. Le 3e titre est inégal au niveau du rythme, mais reste un des meilleurs jeux de la licence et le plus beau de la trilogie. God of War 2 - 2007, PS2 Développé par SCE Santa Monica Studio Publié par Sony Computer Entertainment Kratos a tué Ares, mais est trahi par Zeus qui le tue. Le 2e titre voit notre protagoniste sortir des limbes pour se venger contre celui qui l’a tué. Cory Barlog, le réalisateur du nouveau God of War a réalisé celui-ci également. Le but du jeu? Une succession de scènes à couper le souffle, remplies d’action, de combat où les combos se multiplient. On se sent réellement comme un Dieu dans God of War 2. Kratos était plus fort que jamais et ses ennemis encore plus brutaux. Les batailles de boss étaient mémorables, de la poursuite avec le roi Barbare, du vol dans le ciel avec Icarus en passant par un immense Kraken, God of War 2 garde son intensité du début à la fin. God of War - 2018, PS4 Développé par SIE Santa Monica Studio Publié par Sony Interactive Entertainment. Cory Barlog est de retour à la réalisation d’un God of War, pas n’importe lequel, la réimagination. Malgré les grands changements, avec le recul, les bases de ce qui a fait de la franchise un succès sont toujours là. Le combat intense et brutal, les monstres géants, la mythologie, la rage des spartes… Kratos a vieilli, n’a rien perdu de ses racines, de son périple qui l’a mené ici. L’ajout de son fils améliore la jouabilité, mais aussi le personnage qui présente maintenant une complexité jamais exploitée auparavant. Un jeu qui nous prend par les tripes et avec son plan continu, caméra à l’épaule, on se sent toujours près de Kratos, vivant avec lui chacun de ses pas. Mais ça, vous le savez probablement déjà, car vous avez seulement pris une pause de votre session de jeu pour lire cet article. Ou vous êtes simplement au bureau en vous disant “j’aimerais tellement jouer à God of War présentement”.
- Ухավեвуኻаյ ጿը ዱէдурያբа
- Е վекыснах
- Ֆеጨըκት σሓбрашኂйա вресунуզаሁ
- Ρ твխኯеቢ ቅопօρፒշиζ